samedi 20 mars 2010

[Lecture] Les athlètes dans leur tête - Paul fournel

Quatrième de Couverture:
Qu'y a t-il dans la tête d'un skieur en haut d'une piste? Dans celle d'un footballeur avant de tirer au but? Ou celle d'un cycliste tellement saoul qu'il ne voit plus la route? Fascinés par l'exploit, les sportifs sont prêts à tout pour une minute de gloire. Dressés au combat, ils n'en restent pas moins fragiles : des joies et des doutes les traversent, car du triomphe à la chute il n'y a qu'un pas.

Mon avis: 
Alors je ne suis ni fan des recueils de nouvelles, ni de la littérature sportive. Et j'ai finalement eu beaucoup de mal a rentrer dans ce recueil, a finir ces 115 pages. J'ai du zapper les nouvelles cycliste j'avoue. Je trouve malheureusement que certaines sont trop courtes et suivant les nouvelles le style de langage tellement différent. 

"Je suis payé pour gagner et je gagne. Il faudrait être crétin pour simplement imaginer le contraire. Je suis un gagneur et je perdis le troisième set 4-6" 

Mais malgré tout ça, j'aime la mise en relief de toutes ces personnalités, qu'elles soient celles d'amateurs ou le plus souvent de professionnels . Les thèmes abordés sont multiples, des douleurs physiques, à la déprime en passant par la peur de perdre, de vieillir, aux souffrances psychologiques infligés à soi même, les regards du spectateur, celui de l'entraineur, celui du sportif sur lui-même, lucide ou complètement déphasé. 
Parmi cette galerie de portrait, il y a cet athlète et ses anabolisants, ce perchiste et sa déprime, ce joueur qui a bien essayé tous les sports collectifs. Ils en seraient presque attachants.

"La petite Chantal, la jolie, qui voulait tellement faire du ski et qui est grimpée à font-Romeu pour y perdre la tête [...] Il faut avoir la tête en fer pour quitter le pays à quinze ans et allez vivre d'hôtel en hôtel dans le grand cirque. C'est pas vrai qu'on peut choisir son sport ; on fait toujours un peu le sport de son père, le sport de son grand frère, le sport de son village"

"De l'autre coté du poste, les téléspectateurs opinent du bonnet, heureux de vivre dans leurs pantoufles et de regarder s'épuiser les autres".

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