samedi 31 juillet 2010

Comment je bloggue!

Vu chez TiggerLilly et Océane, lancé par Seemee, je reprends ce tag. Bienvenue dans les coulisses du blog

* Qu’est-ce qui vous inspire : des lectures, des situations de la vie quotidienne ?
A vrai dire, un peu de tout, la ligne éditorial de cet espace étant assez floue, il peut s'agir de lectures, de séances ciné ou d'une irrémédiable envie de bavasser

* Qu’est-ce qui déclenche l’acte ?
Ecrire n'est pas une pulsion (peu importe ce que j'écris), plutôt un besoin, plus ou moins régulier (plutôt moins que plus d'ailleurs)

* A quels moments de la journée le faites-vous ? De quels endroits ?
Le soir généralement chez moi. Parfois quand une inspiration soudaine m'envahit c'est dans un train. Oui je sais c'est bizarre mais je réfléchis trop en prenant le train. 

* Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?
Sur mon burau avec un chocolat chaud, le chat pas loin, un bon CD rock (ce soir Kasabian) ou un opéra en fond sonore. 

* Quels outils utilisez-vous pour écrire (un traitement de texte ou directement dans votre éditeur de billets ?)
Directement dans l'éditeur d'articles, ça me permet de garder un article en brouillon sans pour autant l'oublier. 

* Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?
Pour les recherches, ça dépend des sujets. Quant aux brouillons, j'en commence des tonnes que je laisse reposer avant de finir ou d'abandonner par manque d'inspiration (à titre d'exemple, ce billet commencé le 27 mai et terminer en juillet ;)  )

* Ecrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie ?
Disons que l'inspiration et l'envie viennent par période, j'écris donc par moment toute une série d'articles qui alimenteront le blog. Articles préprogrammés qui sont ponctués d'articles écrits sur le vif, sans vrai recul pour tout un tas de raison. Mais j'écris avec frénésie mes premiers jets.

jeudi 29 juillet 2010

I wanna do bad things with you

Bien parlons vampires. 
Oui shame shame! Vous pouvez me pourchasser à travers Pigalle avec un crucifix. Je le mérite, j'ai cédé à la folie vampirique.
Je sais pas, ça doit être la saison ou le matraquage médiatique qui a fini par infiltré mon cerveau.
Cela dit, je sais aussi que j'arrive un peu après la bataille mais ce n'est pas grave je vais quand même donner mon avis.
Je ne vais te parler que d'adaptations visuelles puisque je n'ai pas lu Twilight donc je ne jugerais pas les livres et j'ai à peine commencer Le Journal d'un Vampire.

Il parait qu'il y a un vampire dans le machin de TF1. Mais si secret story. Le gamin avait un skyblog (vas y marres toi tu peux) et il se prend pour un vampire. Bref, c'est beau d'être jeune. 
Et donc il est là sur les écrans des foyers français quand au même moment sort sur les écrans de ciné le troisième volet de Twilight. Oui celui qui fait hurler et couiner toutes les midinettes du globe et qui hurlent à la mort telles des louves-garous à la vue de Robert Pattinson. 
Bon je ne vois franchement pas ce qu'elles lui trouvent. A la limite elles pourraient hurler devant les pectoraux des loups-garous. Parce que comme le dit si bien si bien TardisGirl, ce volet c'est un peu "les feux de l'amour au Club Med".
Donc je disais, moi qui n'ai ni lu, ni vu Twilight, j'ai du rattraper mon retard avant d'aller voir le n°3. Et 2 films en deux jours avec tous ces bons sentiments bien puritains. Yeark yark yeark. J'ai frolé l'overdose voire le choc anaphylactique. Et après ce visionnage intensif, je suis ressortie du cinéma avec l'idée que finalement le troisième volet que cette fameuse saga est loin d'être le pire même si ça ne vole pas très haut.



Acteurs: Hmmmm, peut mieux faire, beaucoup mieux même. Je suis déçue par l'interprétation de Victoria qui est plus pathétique qu'effrayante.

Ambiance: De l'eau de rose bon marché et encore. Pourtant le film ou du moins la première scène était alléchante et sombre. Et puis soudain, des fleurs, des sentiments à recracher ses pop-corns. Oui il s'agit d'un film pour midinettes survoltées et adolescentes mal dans leur peau rêvant au grand amour avec un être fort, puissant et exceptionnel. Et non ce n'est pas romantique. c'est mièvre.



Bande Son: Muse vraiment? Bon je crois qu'il faut vraiment qu'ils arrêtent les bande son de film. C'est vraiment en dessous de tout. Je reste persuadée que la BO du permier est la seule potable.

Et sinon: Coup de coeur pour Jackson Rathbonne qui joue le rôle de Jasper. Si on laisse de coté sa nouvelle coiffure, j'aime beaucoup son jeu oui c'est un peu le seul (avec Peter Facinelli) qui tient la route. Il a un petit coté Johnny Depp à ses débuts. Bref je vais parler comme une midinette mais "il vient planter ses crocs dans mon cou quand il veut"


Au final: Rassurez moi, la seule raison pour laquelle tant de personnes se jettent sur ce film c'est pour voir des gamins à peine sortis de la puberté torse-nus? Cela dit, j'ai tout de même eu un sourire pour cette réplique "Tu ne connais pas les tee-shirts" oui c'est bête mais c'est un peu ce que tout le web se demande.
Et s'il ne fallait retenir qu'une scène? L'entrainement avec le pseudo combat final.




Bien une fois que tu as cette vision étrange des vampires à l'esprit, passons au point suivant de notre reflexion.
Oui, j'aime me faire du mal, alors j'ai entrepris de regarder "The Vampire Diaries" pour m'enfoncer un peu plus dans cet univers fait de sang et de rivalités (je n'ai pas cédé à l'appel de True Blood, j'essaie de résister)

Verdict après avoir fini la saison complète? J'aime, contrairement à Twilight. Parce que c'est plein de clichés. De vrais clichés sur comment tuer un vampire avec un pieu, pourquoi ne pas l'inviter à rentrer dans une maison. Alors oui il y a une histoire d'amour impossible, des méchants vampires qui menacent la ville, des gentils vampires (un seul?) qui ne boit pas de sang humain. 

 D'ailleurs vous ne trouvez pas que cette coiffure et ces sourcils épais lui donne un faux air de Robert Pattison?

Oui les vampires c'est bien connu vont au lycée comme tous les jeunes de leur âge. Oui les vampires... tiennent des journaux intimes ou même lisent Twilight? WTF?
On retiendra d'ailleurs ce dialogue lors du 4e épisode entre Damon et sa copine humain 

"Oh, I miss Anne Rice. She was so on it."
"How come you don't sparkle?"
"Because I live in the real world, where vampires burn in the sun"

Et oui les vampires de brillent pas de mille feux d'amour au soleil
Alors au final c'est plein de clichés mais les dialogues me font rire et puis il y a Ian Somerhalder et juste pour ça, je veux bien me faire croquer.


En définitive, mon adhésion va vous l'aurez compris à Vampire Diaries, même si l'adaption TV a d'étranges similitudes avec la saga de Meyer. J'attends la suite, la saison 2 est prévue pour septembre. 
Et puis il faut que je lise tous les livres, tant de Twilight que le Journal d'un Vampire car j'aime pouvoir faire le comparatif entre livres et adaptations.

Mais Anne Rice me manque tellement.

Pour finir, voici deux petits analyse sur le phénomène twilight et plus largement vampire dans la littérature 

La prochaine fois on parlera licornes promis.

lundi 26 juillet 2010

[Cinema] Le premier qui l'a dit est Italien

Samedi j'ai eu la grande est merveilleuse idée de me faire un après midi ciné pour tuer le temps je l'ai achevé le salaud

Et je suis donc allé voir à la suite L'italien et le premier qui l'a dit. Autant dire, que c'était une après-midi où discrimination, tolérance et Italie étaient au rendez-vous.

#L'Italien

Synopsis:
Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité... Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place... Pour Dino, l'italien, cela ne va pas être simple.

Mon Avis:
Kad Emrad est décevant. Le film en lui même étant une comédie, il est marrant certes mais pue la morale bien-pensante "Mentir c'est mal" "La discrimination c'est mal" "La religion permet le pardon" et les clichés.
Reste le comique de situation qui relève le film et évite au spectateur de sombrer dans un coma digne d'une huitre neurasthénique.
Je ne suis pas tendre avec le film, d'accord, mais on me l'a vendu comme étant la comédie de l'été, le truc a ne pas rater et finalement, ça retombe comme un flan mal cuit. Alors oui je suis déçu.

Cela dit, pour finir sur une touche moins négatif, une petite citation du film, qui m'a beaucoup plus
"Et tu crois que le Capes d'histoire ça se ramasse dans les fraises" je la resortirais à ma mère ;)

# Le premier qui l'a dit


Synopsis:
Grande réunion chez les Cantone, illustre famille de Lecce dans les Pouilles, propriétaire d'une célèbre fabrique de pâtes.
Tommaso, le benjamin, veut profiter du dîner pour révéler à tous son homosexualité.
Mais alors qu'il s'apprête à prendre la parole, Antonio, son frère aîné, promis à la tête de l'usine, le précède pour faire… la même révélation.
Scandale général, malaise du père qui chasse le fils indigne.
Tous les espoirs se portent alors sur Tommaso pour reprendre l'affaire familiale et perpétuer le nom des Cantone.
Tommaso a d'autres plans, mais comment peut-il à présent dire la vérité à sa famille ? C'est alors que ses amis romains débarquent pour une visite surprise dans les Pouilles.

Mon Avis:
C'est un film qui sent bon l'olivier, le soleil et les patisseries. Là encore, il est question de clichés, de mensonges, d'aveux et de tolérance. On s'attache à ses deux frères, un peu rivaux mais tellement semblables. On se prend à détester ce beau-frère napolitain et completement horripilant. oui, le spectateur traverse l'écran et se retrouve projeter au coeur même de cette drôle de famille caricature de la famille traditionnelle italienne avec ses grandes envolées.
C'est aussi une plongée dans l'univers macho de ces hommes au sang-chaud.

Et puis il y a cette intolérance ordinaire qui passe par des blagues sur les homos jusqu'à la sentence de la tante éternelle vieille fille "de toute façon, il parait que la moitié de la population italienne est bisexuelle alors..."
Un coup de coeur pour la grand-mère dont l'histoire bien que banale nous emeut presque jusqu'aux larmes. Eternelle histoire que celle des amours impossibles.

Au final cette comédie pas du tout romantique quoique émouvante vaut le détour. Un agréable moment en perspective pour les futurs spectateurs

dimanche 25 juillet 2010

[Lecture] Meg Cabot's Theme

Pour ceux qui l'ignore, mon inscription à la bibliothèque de Paris est l'occasion pour moi de découvrir Meg Cabot. J'ai donc profité de ladite occasion pour emprunter une grande partie de ses livres. Voici donc pour les deux premiers
.
#Le jour où j'ai voulu devenir populaire


Résumé : 
Cette année, c'est décidé, moi, Steph Landry, seize ans, je veux plaire, être la première en tout. Je veux devenir populaire. Et pour cela, j'ai un secret : un vieux bouquin, qui donne les recettes pour se faire aimer de tous. Au point où j'en suis, je ne risque rien! Du moins, c'est ce que je crois…

Mon Avis : 
Pour ce premier tête à tête avec Meg Cabot disons que j'ai apprécié ma lecture. Certes il s'agit de littérautre jeunesse ce que je ne lis jamais, certes ça se lit trop vite à mon goût, mais qu'importe. Ce bouquin est juste un concentré d'humour, de références complétement décalées et de clichés sur les lycéens américains. Ca donnerait presque envie d'aller faire un tour dans un de ses bahuts. Et nécessairement on s'y retrouve aussi un peu. Nos propres expériences refont surface et en fermant le livre j'ai eu un mini pincement au coeur en me disant que je n'avais probablement pas vécu mes années lycées à fond. 
Seul point négatif, la petite touche de morale bien-pensante sur la fin (qui se termine bien, évidemment) je trouve ça un peu dommage même si ça n'enlève rien au plaisir de cette petite lecture. 


# Une (irrésistible) envie de sucré
Résumé : 
Heather Wells, ex-lolita de la pop, ne veut plus être victime de la mode. Elle se sent très bien en jean. Et sa vie d'avant, les paillettes et les larmes, non merci. Elle décroche un job dans une résidence d'étudiants où l'on ne s'ennuie vraiment pas : deux filles meurent coup sur coup. Heather est persuadée qu'il s'agit de meurtres. Ça tombe bien, le sublime garçon qui l'héberge dans sa sublime maison - Cooper est détective. En plus, il se fiche qu'elle fasse du 46 ! Une nouvelle vie commence pour Heather ! Pour un peu, elle porterait même une robe...

Mon avis:  
Là encore j'ai très vite accroché à tous les aspects du bouquin, l'histoire mais aussi les personnages. J'adore la caricature des étudiantes complètement déchainées et un peu fofolles. Et le personnage d'Heather est quand même selon moi bien ficelé, complet et attachant. Bon je ne m'attendais pas à cette fin là (Pourquoi? Mais pourquoi??? ) 
Cece dit, c'est un livre très sympathique à lire, même si au final je me rends compte que je n'ai pas grand chose à dire dessus. Mis à part que j'ai aimé tout simplement

lundi 19 juillet 2010

[Cinema] Tamara Drewe


Synopsis:

Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle.
Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.


Mon avis: 

Allons droit au but, ce n'est certainement pas la meilleure production anglaise de l'année (non ce titre revient à Petits meurtres à l'anglaise.) Ni même le meilleur du mois.
En réalité le film est assez lent, long et parfois déclencheur de baillements intempestifs.
L'histoire? 
Cela beau être une adaptation, cette histoire de nez m'a traumatisée, j'ai passé le film a scruter à la loupe les nez des acteurs. Et puis cette histoire d'amour qui fini bien, Bref, mon insensible coeur de pierre ne s'est nullement fendu pendant la projection.

Cependant ? 
C'est une comédie assez explosive à l'humour somme toute britannique. Description cruelle s'il en est de mondes qui s'enchevêtrent autour de notre héroïne au nez refait. Rockeurs et fans, écrivains en mal de reconnaissance et entourage, des visions incisives de ces catégories "artistiques" dans leur habitat naturel

Pour le reste?
Mention spécial pour la BO qui m'a vraiment enchantée. Il en va de même pour la performance de Dominic Cooper. Il crève l'écran ou presque dans son rôle de rockeur/batteur tendrement rebelle. Et un coup de coeur aussi pour le troupeau de vaches.

Mais même si le film est lent voire chiant par moment (n'ayons pas peur des mots) le magnifique et géniallissime point positif, ce sont les décors, la campagne, la verdure, les cottages. Oui c'est typiquement ce qui me fait rêver.

Au final?
Bon revenons à Tamara Drewe, le film en soi a quelques points négatif, mais ça reste néanmoins un bon divertissment  donc si vous avez l'occasion, vous pouvez toujours aller le voir.
(et puis vous pourrez toujours pratiqué votre anglais le plus trivial)

jeudi 15 juillet 2010

On my screen (II)

Un petit méli-mélo cinéma et télévision, chacun ne méritant pas un billet particulier. 

#Sherk 4


Bon soyons honnête. Ca ne décoiffe pas mais alors pas du tout. C'est même ennyeux par moments. Je ne vais pas redire ce qe tout le monde dit déjà. C'est peu original, déjà qu'il était difficile de faire pire que le troisième (oui souvenez vous avec le pseudo roi Arthur complètement gringalet) On est tellement chouette du permier voire du second où l'ogre nous faisait rire et même frémir.

Les personnages n'ont aucune contenance, ou du moins propre de celle d'une huitre neurasténique. Les méchants pas du tout effrayants et les gentils complétement transparents.
Seule instant de pure rire intérieur ce fut le combat de p'tit biscuit contre les gateaux en forme d'animaux dans l'arène. Pour le reste, il faudra repasser.

En sortant de la salle, on est soulagé de se dire que le conte de fée est bel et bien terminée, le livre refermé. 

#Men in trees



Après la diffusion jeudi des premiers épisodes de "Men in trees : leçons de séduction", petit bilan après diffusion.


On a beaucoup rigolé, mais soyons honnête il y a un coté très sex & the city. L'aspect original, le cadre de l'Alaska et le raton-laveur tellement mignon. Les cessions radios sont marrantes mais pour le reste. C'est un peu du réchauffé pour l'instant.
En revanche l'opposion New-York - Alaska, ça fait très Capitale-Province avouons-le.

Sinon, la partie : je deviens tellement vite une célébrité locale, c'est du déjà vu. Finalement ça se laisse regarder sans être transcendant. Mais s'il n'y a rien d'autre, pourquoi pas.

mardi 13 juillet 2010

Katharina Hagena - Le goût des pépins de pomme




Quatrième de couverture:
À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu’elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l’entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l’histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.


Mon avis :

Aujourd'hui lumière sur ce livre de Katharina Hagena. Un véritable coup de coeur littéraire et un grand moment de plaisir. Je l'ai acheté un peu par hasard lors d'une correspondance en gare de Montpellier. L'affiche et le titre m'avaient surprise.
Donc commençons par le commencement, les livres traitant d'histoire de famille où l'on ne retrouve que des femmes sont légions. Il en va de même pour le thème du souvenir. Mais en revanche peu sur la maladie d'Alzheimer. Thème de la mémoire, de l'oubli certes mais également de l'absence, dans ce "roman domestique" la part belle est finalement faîte au traditionnel, à l'immuable et au pommier.
Or, ici, autour de la succession de sa grand-mère, la narratrice Iris redécouvre la vie des 2 générations qui l'ont précédé. Le roman est composé en alternance de découvertes et de souvenirs jusque là enfouis.
Le style d'écriture quant à lui est sobre. Pas ou très peu de fioritures. C'est doux comme une pomme sucrée. Même si c'est un livre assez court (267p) il est néanmoins très riche et se lit assez rapidement, peu être trop. Où alors peut-être est ce que l'on perd la notion du temps en se remémorant nos propres souvenirs.

Pour terminer, un extrait parmi les plus marquants :

« A présent , Bertha ne savait plus l'âge qu'elle avait. Cela variait en fonction des circonstances. Elle pouvait avoir huit ans quand elle appelait Harriet Anna, ou la trentaine lorsqu'elle parlait de son défunt mari et nous demandait q'il était rentré du bureau. Quiconque oubli le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps en définitive, ne guerit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli. »

Le Goût des pépins de pomme, par Katharina Hagena, traduction de Bernard Kreiss, ed. Anne Carrière, 268 p., 19,50 euros.

dimanche 11 juillet 2010

Manifeste

Je revendique le droit à l'erreur.
Je revendique le droit d'être triste, d'être excessive, entière, intègre, exagérée, abusive, outrancière, exubérante, dérangée, dérangeante.
Je revendique le droit de sauter au plafond, de m'extasier sur un détail insignifiant, de faire tout un fromage d'un minuscule désagrément.
Je revendique le droit d'être inconstance, illogique, dilettante, lunatique insomniaque, stressée, fatiguée, peureuse, fade, effacée, ennuyeuse, docile et inintéressante au possible.
Je revendique le droit d'être bruyante, sauvage, solitaire, entreprenante, impulsive, collante, à cran, rationnelle et superstitieuse.
Je revendique le droit de me laisser porter par la vague
Je revendique le droit de vouloir plaire.
Je revendique le droit d'être plurielle, changeante, multiple, une chose puis son contraire.
Je revendique le droit d'être paresseuse
Je revendique le droit de ne pas abandonner quand c'est sans issue.
Je revendique le droit de refuser un conseil
Je revendique le droit de choisir la voie de garage, de me fier à mon intuition et de me ramasser lamentablement
Je revendique le droit de vouloir faire mes preuves.
Je revendique le droit d'être casanière
Je revendique le droit d'adorer sortir
Je revendique le droit de chérir le théâtre.
Je revendique le droit d'être trop exigeante sur certaines choses
Je revendique le droit de ne pas l'être pour d'autres.
Je revendique le droit de me mutiler intellectuellement si ça me chante
Je revendique le droit sur mon image.
Je revendique le droit d'avoir une vie amoureuse chaotique
Je revendique le droit d'être amorale
Je revendique le droit de detester quelque chose sans raison valable.
Je revendique le droit de vouloir m'occuper des autres quand je sais mal m'occuper de moi-même
Je revendique le droit de laisser tomber en route parce que je n'ai plus envie de m'investir.
Je revendique le droit d'aller jusqu'au bout, coûte que coûte
Je revendique le droit d'être partial, influencée ou intransigeante.
Je revendique le droit de violer le principe de non-contradiction.
Je revendique le droit d'être folle.
Je revendique le droit de m'attacher trop vite
Je revendique le droit d'être cruelle.
Je revendique le droit d'être cruelle
Je revendique le droit d'être provocante.
Je revendique le droit de lire des choses ignobles
Je revendique le droit d'écrire des horreurs
Je revendique le droit de dire que j'ai vécu, à l'âge que j'ai et que je connais la vie, ou du moins quelques choses déjà.
Je revendique le droit de dire ça à ma mère.
Je revendique le droit d'apprendre l'allemend, le coréen, le danois ou le persan.
Je revendique le droit d'être orgueilleuse
Je revendique le droit de ne pas tourner une page.
Je revendique le droit de prendre sur moi
Je revendique le droit d'éviter les disputes
Je revendique le droit d'éteindre mon portable
Je revendique le droit d'être enragée
Je revendique le droit de critiquer comme bon me semble.
Je revendique le droit d'avoir un oeil acéré sur les défauts des autres.
Je revendique le droit d'être naïve.
Je revendique le droit d'aimer le temps qui passe
Je revendique le droit de ne pas m'inquiéter quand la situation est grave
Je revendique le droit de vouloir tout plaquer
Je revendique le droit de vouloir commander et avoir les choses en main.
Je revendique le droit de tenir tête quand c'est mon devoir de la baisser la tête.
Je revendique le droit de ne pas apprécier Audrey Tautou
Je revendique le droit d'avoir ma propre vie
Je revendique le droit de disposer de ma vie
Je revendique le droit d'être passionnée
Je revendique le droit de revendiquer ces droits sans jamais en prendre aucun
Je revendique le droit de prendre tous ces droits à la fois

Je revendique le droit de sourire

Et vous, que revendiquez vous?

samedi 10 juillet 2010

[Cinema] Petits meurtres à l'Anglaise



Synopsis: Victor Maynard , un assassin vieux et solitaire, vit pour satisfaire sa formidable mère Louisa. Sa routine professionnelle est interrompue quand il se trouve attiré par l'une de ses prochaines victimes, Rose. Il épargne sa vie et obtient inopinément un jeune apprenti dans le processus, Tony. 


Mon avis: des rires, de l'action. En quelques mots, on resort de la salle, le souffle court, le sourire aux lèvres. Entre humour noir et courses poursuites dans les rues (vides!!??) de Londres ce film a la pêche et oui il casse trois pattes à un canard triplégique.

Mais au fait, pourquoi on rit? D'abord si jamais vous allez dans un cinéma qui diffuse ça en français, pensez à bruler le cinéma (et vous avec pour cette hérésie)
On a un tueur à gages (un classique du film policier certes) mais chez Maynard & Fils on l'est de père en fils. Il y a donc tout l'aspect familial, la vielle maison de famille à la campagne, la vieille mère malade complètement folle, horripilante et désopillante mais qui vaut le détour. Et puis bien sur, le fils Victor Maynard (Bill Nighy) qui va sur ses 55 ans (l'âge où son père l'a eu) très british avec la classe et le flegme qui va avec. On appréciera d'ailleurs ses efforts pour apprendre le français grâce à une méthode audio, les multiples références à la culture française, et les quelques phrases prononcées dans un accent improbable.


Ensuite il y a Emily Blunt dans le rôle d'une voleuse talentueuse, charmante mais gaffeuse à souhait. Pour ma part, j'ai eu un peu de mal au départ à apprécier le personnage, mais ses tenues (à faire palir toutes les modeuses anglaises. Je veux la même jupe jaune) et ses yeux de caniches m'ont fait finalement changer d'avis. Elle est un peu à la ramasse et se retrouve poursuivie par un tueur aux cheveux gominés et au sourire ultra wight. Bon pour le happy end, ça passe encore, mais la scène des "Je t'aime" (en français dans le texte) j'avoue c'était de trop. Mais, cela dit, Emily Blunt s'en sort plus qu'honorablement dans ce rôle et pour moi c'est un peu (beaucoup?) une révélation.



Enfin, pour la présentation du trio principal, the last but not least comme il est parait-il coutume de dire : Rupert Grint, dans le rôle de l'apprenti un peu maladroit, toujours au mauvais endroit au mauvais moment et qui se retrouve embarqué comme petit protégé de Maynard alors qu'il pense devenir détective privé.
Oui Rupert Grint vous le connaissez tous même si vous avez passé vos dernières années au Tibet. C'est bien sur LE Ron dans Harry Potter, la frimousse rousse et maladroite de la saga des apprentis sorciers. Et il faut dire que le rôle d'apprenti lui colle à la peau.
Mais, c'est un peu la big surprise du film, non pas parce qu'il casse son image (enfin si un peu) mais parce qu'en terme de jeu, et de charisme, il prend une toute nouvelle dimension et ça crève l'écran. Si on omet la (les) scène de bain, où il est juste gniiii et très sexy, il a ici franchi un cap, qui rompt nettement avec ses précédents rôles et qui fait de lui un vrai acteur. Oui il est arrivé à maturité et ça vaut le détour.

Bon au final, le film dans sa globalité est selon moi une perle. En tout cas c'est mon coup de coeur, ce qui lui vaut un billet à part rien que pour lui.
Peut-être à cause du coté britannique, peut-être à cause des personnages, ou peut-être parce que dans l'ensemble, on accroche et on rit du début à la fin. ce film se déguste comme un thé de cinq heures ou avec un bon Bourgogne, je vous laisse le choix.


Pour la BO
http://www.youtube.com/watch?v=3JjdV5k8OxA

vendredi 9 juillet 2010

"Le retour fait aimer l'adieu" Alfred de Musset

Ne dites rien, je sais que je vous ai manqué.

Ces dernières semaines ont été un peu folle, un déménagement, des cartons à déballer, un quartier à visiter, un transfert de dossier pour la fac, des meubles à monter, des livres à lire... Et puis la construction d'une connexion internet. C'était un peu retour au 20e siècle en pleine capitale.



Et puis les nouveaux voisins. Celle de droite a un chat qui miaule toute la journée quand elle n'est pas là (il pourra miauler de concert avec le diable quand il sera ici) Et puis celui de gauche. Mamamia!! C'est tout de même un voisin über-mignon. Je ne vous dis que ça.
La vita è bella ou presque. Oui parce que dans ce bonheur parfait, les murs avec ledit voisin sont fins comme du papier à musique et j'entends chaque conversation téléphonique. Celà dit, ça promet de prochaines aventures que je ne manquerais pas de vous conter.

Et sinon? Sinon, il y le blog. Oui nouveau design pour nouvelle vie c'est le mot d'ordre et puis je me suis jurée de vous chroniquer plus souvent plein de films. Bah oui, j'ai un cinéma à coté, autant en profiter. Et sinon? Mais encore une sorte de pseudo meta ligne éditorial avec des eventuels machins culturels, des livres toujours et puis plus, encore plus de pensées et réflexions de blonde.

Oui parce que je suis blonde et que cet espace se doit d'être à mon image.

That's all folks