lundi 30 novembre 2009

[Lecture] Petite Anglaise








Quatrième de couverture:
" La France ! C'était si séduisant, si exotique, si intrigant par sa proximité... " Cette Petite Anglaise, comme elle se surnomme elle-même, rêve de vivre en France depuis son premier cours de langue, au collège. Embauchée comme lectrice à la Sorbonne, elle entame avec ravissement sa nouvelle vie de Parisienne, mais a vite le sentiment de vivre en touriste, à côté des Français, et non avec eux. Jusqu'au jour où elle rencontre celui qu'elle appellera Mr. Frog ", un Français tendre et drôle qui lui ouvre son coeur et les portes de son pays. Sept ans plus tard, Petite Anglaise se débat dans une routine qui l'épuise, entre un compagnon peu compréhensif et une petite fille qui réclame une attention constante. Ayant découvert par hasard l'existence des blogs, ces journaux intimes sur Internet, elle décide de se lancer. D'abord désireuse de raconter les anecdotes de sa vie parisienne a ses compatriotes, elle partage bientôt ses états d'âme avec ses lecteurs. Son blog devient un refuge, une seconde peau, dont le succès inattendu va déplacer les frontières de l'intime et bouleverser son existence.

Mon avis :
Dans le cadre d’un partenariat entre les éditions Calman-Levy et Livraddict, j’ai eu la chance de recevoir Petite Anglaise de Catherine Sanderson, merci à eux. De la chick-lit presque banale au premier abord, les amours d’une anglaise expatriée à Paris, vivant depuis huit ans avec un Français. Jusque là rien de bien transcendant, la tension dans le couple, la rupture, la nouveauté… L’histoire en elle-même ne se révèle pas être d’une grande originalité, même si elle est tirée de faits réels, de billets blogués.

Non, le plus intéressant dans cette histoire en parallèle, c’est toute la réflexion sur l’utilisation des blogs, objets de tous les épanchements, le temple de la non-vie privé pour qui décide d’y parler un peu trop de soi. L’exposition au jugement des autres, de ces inconnus derrière des écrans, les réactions et surtout les conséquences que cela peut entraîner.

Au final, il s’agit d’un récit assez réaliste, j’aime les surnoms de Tapdole et Mr Frog, j’aime la visite littéraire de Paris faite à travers les ballades de Petite. C’est une image, à la fois pittoresque et pourtant à visage humain de la Ville Lumière dans ce qu’elle a de plus exotique et de plus beau, qui est peint et découper avec une fraicheur extraordinaire.
A titre personnel, j’ai été marqué par cette description de l’esplanade de la Piat, surplombant Belleville et Paris même, offrant aux sens du passant, l’une des plus belles vues de la capitale avec que celui-ci ne s’engouffre rue des Envierges.

« Le lendemain matin, alors que je partais visiter un appartement, je me suis arrêtée en haut de la rue Piat pour m’accouder au parapet et contempler le parc de Belleville en contrebas. Il était planté sur une colline escarpée, autrefois dévolue à la vigne et aux vergers ; au delà de ses escaliers escarpés et d ses allées piétonnes sinueuses, les toits de Paris s’étendaient à perte de vue, dans toutes les directions. Je devrais venir ici plus souvent, ai-je songé. Je n’ai pas profité autant que je l’aurais pu de mon quartier, et encore moins du reste de Paris. »  p318

J’ai eu un peu de mal à lâcher le livre, si bien que je l’ai trouvé néanmoins trop rapide à lire. En définitive, c’est un livre qui m’a agréablement surprise. Le style d’écriture et son sens de la description sont simplement captivants

En prime, voici deux couvertures que je trouve très jolies et travaillées ainsi que le lien vers le Blog de Petite Anglaise





vendredi 27 novembre 2009

Design & Voyance

La grippe aidant, je n'arrive plus a avoir de pensée vraiment cohérente ces derniers jours.
Cependant, en naviguant ci et là j'ai eu envie de vous montrer comment j'imagine ma maison le jour où j'en achèterais une que je pourrais transformer à mon goût.

Je la veux ouverte sur la nature, sur l'extérieur







 

 

 
 

Fonctionnel, sobre, intégré dans la nature avec un design assez scandinave, écologique. Ca résume bien l'ensemble.
Mais là je rêve encore

mardi 24 novembre 2009

L'imaginarium du Dr Parnassus




Synopsis : Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...




Mon Avis : 4/5

A Londres, de nos jours, une étrange roulotte semblant issue du passé s’arrête parfois pour offrir un spectacle de magie. C’est l’Imaginarium du Docteur Parnassus, un immortel capable de vous faire voyager dans vos songes. Mais à la fin, celui-ci vous propose toujours deux choix : l’un offre votre âme au diable. Parce que Parnassus a fait la terrible erreur de parier avec le diable…

Terry Gilliam a su malgré la mort d’Heath Ledger (à qui le film est dédié) en plein tournage s’adapter. Le réalisateur a une imagination sans fin et produit là un de ces films que l’on imagine bien réalisé sous LSD. L’Imaginarium est une drogue sur pellicule, un début assez mystérieux, pas de véritable base mais un travail de création extraordinaire. Le scénario est imprévisible, l’imagination sans limite et c’est dans ce contexte que le film revêt une dimension poétique presque chaotique par moment.

Les effets spéciaux rendent le film à l’ écran merveilleux. On retombe en enfance, dans une enfance oubliée.
Le Docteur Parnassus, avant de livrer son âme au Diable, est persuadé que l'univers est tout entier soutenu par une histoire contée en permanence. Un monde sans histoire et ce serait la mort, le néant. Gilliam réinvente l'histoire sans fin, comme pour se rassurer, mais surtout pour nous rassurer nous, enfants de la peur, pour que nous restions toujours rêveurs...




On aime :
L’univers complètement farfelu de Terry Gilliam
Tom Waits qiu est un formidable Mr Nick
Les perpétuelles références aux Monty Pythons à la presse, aux chansons.
Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farell dans le rôle de Tony

On aime moins :
Quelques interrogations sans réponses à la fin du film, c’est presque frustrant
Lily Cole, toute fraiche mais qui n'est définitivement pas faite pour être actrice


Et en prime, les sept affiches du film




dimanche 22 novembre 2009

Escapade parisienne et lucky bag

L’occasion de monter sur Paris*, pour une série de réunions interminables mais mouvementées. Mais un samedi après midi à Paris, est pour moi synonyme de shopping of course, même si je regrette de ne pas avoir eu le temps de visiter l’expo Titien au Louvre, ce sera pour la prochaine fois.
Je disais donc vendredi après-midi tendue, puisque j’ai failli rater mon train à force de traîner dans la salle de bain, mais un grand sourire au monsieur devant moi au guichet m’a sauvé à 3mn. Et oui courir en talons sur un quai de gare, c‘est caricatural mais c’est pas facile…

Tout ça pour en venir aux vrais raisons de ce billet, l’idée était de profiter de Paris, pour aller à la défense acheter un Lucky Bag . Pour celles qui ne connaissent pas, le Lucky bag est un concept tout droit venu de Japon – comme la majorité des idées farfelues mais finalement franchement sympathique que l’on peut trouver -  et qui reprend le concept des pochettes surprises mais version, mode, beauté, high tech… et surtout ce qui est intéressant c’est que pour le prix payé (30 ou 50 euros) vous vous retrouvez avec les produits d’une valeur deux à trois fois supérieure. Mais il faut aimé les surprises.
Je voulais donc un LB « Beauté » mais la fin d’après midi aidant (la rupture de stock aussi) j’ai eu le choix entre un « Mode » et un « Fun ».
En soi ce n’est pas dramatique, je me suis rabattu sur le sac Mode (un peu grand, à trimballer en plus du reste dans un métro bombée) et j’ai quand même attendue d’être rentrée pour l’ouvrir

Et Ô surprise, la première chose que j’y ai trouvée c’est une écharpe noire, toute douce en viscose certes mais c’était le type d’écharpe que je cherche depuis 2 mois à Tours, désespérément.
Pour le reste un sac porté main de « Le tanneur », argenté mat, un peu kitch à mon goût, mais pas mal tout de même et un mini mannequin de couture. Ce qui me fait sourire puisque chaque fois que je passe devant un magasin qui en vend, je les trouve toujours jolis mais je renonce toujours à en acheter un. Il faut rajouter à cela quelques babioles du genre élastiques customisés et voilà.








Finalement je ne suis pas déçue de ce petit plaisir, même si j’attend tout de même mon LB « Beauté »  et que je suis rentrée complement vannée au moment où il commencé à pleuvoir   -_-

Donc, pour les parisiennes, ou les provinciales de passages, sachez que l’opération se poursuit jusqu’au 29 novembre (y compris les dimanches), que le réassort des sacs et fait tout les matins et que le stand temporaire du Lucky Shop est au niveau 1 du centre Commercial des 4 Temps à la défense (ligne 1 arrêt Esplanade de la Défense ou La Défense Grande Arche)




Le diable c'est invité au grand déballage et a voulu contribuer...

*Bientôt je serais parisienne et adieu les A/R en TGV ;-)

vendredi 20 novembre 2009

[Lecture] Une Vie de Pintade à Paris




Quatrième de couverture.

La réputation des Parisiennes n'est plus à faire. Partout dans le monde, on les dit élégantes, sophistiquées, gourmandes, séductrices nées, dépensant la moitié de leur salaire en lingerie.
Layla Demay et Laure Watrin explorent la basse-cour des bords de Seine et vous font découvrir les coulisses d'une capitale que vous croyez connaître.
De Belleville à Passy, du Marais du canal Saint-Martin, de Convention à la rue Lepic, qui sont-elles vraiment ? Bobos, frondeuses, débrouillardes, héritières des vieilles familles, provinciales "montées" sur Paris, immigrées, comment vivent-elles dans une ville qu'elles seules ont le droit de dénigrer ?
Cet ouvrage est à la fois une étude de moeurs, une série de portraits piquants, et un guide pratique pour survivre dans une ville où on n'a pas forcément tous les codes, même quand on y habite !

Mon avis:

« La pintade est une femme qui n'a rien d'une bécasse »
« Pintade » c'est un qualificatif assez répandu chez le sexe féminin lorsqu'il s'adresse à un autre spécimen de ce même sexe, souvent péjoratif, toujours dépréciatif, la notion de pintade varie selon que l'on soit ladite pintade qui s'assume en tant que telle ou la femme qui crache son venin dessus mais qui au plus profond d'elle voudrait être une pintade sans faire d'effort.
Ces quelques lignes suffiraient presque d'après moi à résumer l'état d'esprit de ce petit livre, plein de malice, de conseils et surtout bourré d'humour

Pour la future parisienne que je suis, j'avoue mettre régalé en le lisant. J'avais pourtant lu des avis mitigés sur la question. Ce n'est pas vraiment un roman, ça a un petit coté ethnologique, sans pour autant être sérieux. Les parisiennes sont donc persuadées de vivre dans la plus belle ville du monde. Mais il faut avouer que si les adresses et les commentaires sont alléchants, la vie de pintade se résume beaucoup aux boutiques de luxe. Il est dès lors dommage de ne pas intégrer les quartiers plus populaires de la capitale dans les descriptions.
Quoi qu'il en soit, la pintade qui se divise en plusieurs catégories est d'autant plus atypique que son statut de parisienne lui confère à ses yeux une suprématie sur le reste de la population féminine.

Le passage m'ayant le plus marqué et fait sourire est sans conteste la description des fameuses ventes-presse:
” Qui n’est jamais allé aux soldes presse a raté une occasion de faire une belle étude sur la mesquinerie humaine. L’un des spectacles les plus effrayants, c’est Zadig & Voltaire. La notoriété de la marque est telle que les filles sont prêtes à s’étriper pour pouvoir entrer (…) – Une année, il n’y avait plus de pulls en cachemire à inscription (les fameux Elvis et Rock’n Roll). Quand le réassort est arrivé on n’avait pas le temps d’installer les pulls sur les tables, on devait les leur jeter. Des vraies fauves. Elles nous griffaient pour attraper un pull au vol.- Kouchner et son sac de riz devaient être moins attendus que ça”.
Le ton est donné, assez piquant, un recul parfois apprécié sur ce microcosme particulier.

Au final, je connaissais déjà Les pintades à Londres et à New-York, mais j'ignorais qu'il existait un volume sur Paris, le constat est le même, le ton toujours aussi juste, aussi réaliste. Et je remercie donc Livraddict dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Livre de Poche sans qui je n'aurais pas lu le livre.

Rebirth & Following


Voilà, on prend la même et on recommence, geekette blogeuse, je ne pouvais pas clore un blog, sans en recommencer un un peu plus loin. C'est un style un peu différent j'en convient, plus dans la vraie vie. Bienvenue à ceux qui continuent de me suivre, et aux petits nouveaux qui viennent d'arriver. Ici on est girly/geeky,







Petite présentation donc pour les nouveaux venus. Votre hôte est une blonde de 22 ans, actuellement étudiante en histoire (enfin apprenti-chercheuse plus qu'étudiante) dans une petite ville grise de province où je me traine pour la seconde année consécutive après être passé par les bords de la Garonne et avoir longé les murs de briques de la Ville Rose. Je viens du Suuuud... mais je me suis expatrié au pays des toits d'ardoises et des magasins fermés à partir de 18h30.
Je vis avec le diable, oui oui vous lisez bien, une boule de poils blanc et noir (et un peu gris aussi) trouvé une nuit dans un parc et qui passe ses nuits à me sauter dessus et me mordre la main en laissant des poils blancs sur tous mes vêtements! Voilà vous savez tout ou presque


Bonne lecture
Isleene