dimanche 31 octobre 2010

[Cinema] Kaboom


Synopsis :
Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.

Mon avis:
En sortant de la salle, après un bref instant de reflexion, il fut aisé de résumer en 2 mots ce que ce film était. C'est Filipa qui trouva d'ailleurs l'expression adéquate : Bisexuellement Apocalyptique.

La fait est que c'est du pur Araki, le génie de maitre à l'état brut ou presque. Un fil narratif presque inexistant et pourtant on sait qu'il y aura une fin en apothéose. Mais laquelle? Avec ce réalisateur tout est possible en particulier l'impensable. J'aimerais vous rassurer en vous disant que petit à petit égrainant les indices on parvient à avoir une petite idée de ce qui nous attend. Mais ce n'est pas le cas.

Alors concretèment, Kaboom c'est quoi? Tout et n'importe quoi vous l'aurez compris. mais plus particulièrement, la recherche d'une identité sexuelle à travers les expériences d'un bi "non-déclaré", une secte étrange où les membres avancent le visage masqué, un sombre secret de famille, des jumelles paumées, une sorcière maléfique et un Messie sous psychotropes.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le casting choisi par Araki, je suis habituée et une fan de james Duval, et ne pas le voir tenir le role vedette me perturbe un peu. Mais son interpretation du Messie est à la hauteur de son talent.

Au final, je regrette que les films de Gregg Araki soient devenus si populaires, ça limite le caractère trash et underground qui caractérisait ces premiers films, ceux qui m'ont fait vibrer lorsque j'étais ado. Malgré cela, le film est appréciable, la réalisation tout autant

L'avis de Pandora et celui de Filipa

vendredi 29 octobre 2010

Karma is a Bitch


Dans une autre vie, j'ai du écraser un chaton avec un char de course et aujourd'hui mon Karma se venge. Je ne vois que ça pour expliquer la malediction qui pèse sur ma pomme quand il s'agit de transport et de voyages. Parce qu'il faut toujours qu'il m'arrive une tuile quand je décide de partir. Et le problème c'est que je pars souvent.

Parce qu'outre mon habileté naturelle à me planter de sens dans les bus/tram/metro (ne rayez rien, toutes les réponses sont bonnes) je suis constamment la victime innocente des retards et annulations.
Alors crois moi, j'aime gueuler contre la SNCF quand un pauvre type se suicide sur les voies et que mon train a 2h de retard ou que les fréquentes innondations des voies du coté de Marseille empêche mon train censé faire Toulouse Bordeaux de partir. En revanche, je suis d'une patience d'ange quand un retard ou une annulation est du à une grève. En fait c'est ça, la direction de la SNCF me deteste autant que j'aime Sud Rail. Cherche pas, je me comprends.

Quoi qu'il en soit. dernière bourde en date, mon ratage mémorable d'avion pour Copenhague. Parce que non, ce n'est pas comme si j'étais partie 2h avant pour être sure d'être à l'heure et que comme une nouille prise dans les grèves, j'arrive 15mn après la fin de l'embarquement et que la connasse d'hotesse d'acceuil refuse de me laisser monter. Alors même que je m'étais résignée à partir et à passer mon anniversaire dans une horrible formation sur le marketing sportif et où l'on était censée me faire croire que je pouvais devenir une leader. Oui je sais c'est nawak mais bon.

D'aucun diront que c'est un acte manqué. D'autres que c'est la faute à pas de chance (je hais cette expression soit dit en passant) En plus tu vois pas que Air France me fait poireauter jusqu'à 12h30, heure du vol suivant. PArce que oui le vol est complet mais on ne sait jamais s'il reste une place après l'embarquement, ils me feront monter à bord (genre c'est pas du tout illogique)
Bref non je ne rale pas, je suis furieuse. Non pas parce que j'ai loupé mon avion mais bel et bien à cause de l'attitude déplorable d'Air France, de leur manque de sérieux, de sens commercial et puis tout simplement de leur connerie.

La prochaine fois, j'irais à Copenhague en train. Où mieux, je n'irais pas!
Il y a un point positif dans cette histoire, c'est que j'ai réussi à profiter de ma journée d'anniversaire. Oui tout à fait, je me suis occupée de moi, j'ai jsute profiter de Paris, j'ai eu un cadeau de Bretagne, pleins de surprises arrivées par la Poste et puis tout simplement, je n'ai pas passé ma soirée seule dans un pays froid.

En attendant, ma journée d'hier a rattrappé tout le reste et c'est cloturé sur "Le Banier de Crabes" au théatre des 2 anes. Je reviendrais en détail dessus plus tard

See you

Today is a perfect day!

Lorsque vous lirez ce billet, j'aurais débuté ma journée parfaite.
Parce qu'aujourd'hui, je vais me lever sur l'air « I'm a rock » de Simon & Garfunkel. Ensuite j'irai prendre un thé « Himalaya » dans mon café favori. Puis je visiterais l'expo Larry Clarke avant d'aller me faire dorloter au Rufa Fish Spa où mes petits pieds prendront un bain de poisson avant d'avoir droit à une pédicure. Ensuite j'irai déjeuner dans un café du Marais avant de rejoindre Filipa et Kusa pour un thé et des pleins de bavardages. Pour finir, je passerais la soirée au théâtre aux j'irai voir « le Banier aux crabes » So, a perfect day with perfect people

Oui aujourd'hui sera une journée parfaite parce que je l'ai décidé. Parce qu'aujourd'hui je prend un an de plus et parce que ces 3 dernières années je n'ai jamais pu fêter ça convenablement. Il y a trois ans, j'étais en partiel, puis ces deux dernières années j'étais sur une compétition entourée de gens que je ne supportais pas pour la plupart. Cette année encore, j'aurais du être seule à Copenhague, dans le froid à vider le mini bar de ma chambre d'hôtel. Hasard ou coup du destin, suite aux grèves je n'ai pas embarqué. Alors je cale tout un ensemble de choses à la dernière minute parce que je le vaux bien.

Je t'explique, j'ai toujours, toujours eu depuis toute petite des anniversaires complètement foireux, où j'étais obligée d'inviter des gens que je n'aimais pas, mais ça faisait bien tu vois parce qu'ils étaient populaire. Et puis il fallait passer des musiques à la mode que je n'aimais pas et puis il y avait toujours quelque chose qui partait en cacahuète et qui me laissait un arrière goût amère. Depuis toujours je te dis.

Bref quoi qu'il en soit, vous pouvez chers lecteurs que j'aime d'amour m'envoyer vos ondes positives afin que je ne rate pas ma journée

Et pour finir une photo du colis envoyé par Valérie dans le cadre du swap anniversaire organisé par Herisson. J'ai été ravie de découvrir ses cadeaux à savoir un ensemble de cartes de correspondance, When We Were Orphans de Kazuo Ishiguro et Eureka Street de Robert McLiam Wilson. depuis le temps que je voulais lire ce dernier. Il est donc venu le moment de s'y mettre.



See you :)

jeudi 28 octobre 2010

NaNoWriMo loves you J - 4


Non initiés ne soyez pas efffayés par ce titre étrange.
Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas le Nanowrimo, petit cours de rattrapage. Il s’agit d’un challenge d’écriture, et non des moindres puisque depuis plusieurs années en Novembre, des auteurs wannabe du monde tout entier, se lance dans cet exercice de style assez prenant et particulier.

Le but ? Parvenir à boucler le premier jet d’un roman de 50000 mots en 30 jours. Autant dire qu’il faut être motivé, organisé et avoir un stock de thé et de guronsan en réserve.
Enfin c’est le type de trucs totalement fou qui me plait, et je me lance donc cette année pour la deuxième année consécutive (j’avais lachement abandonnée à mi-parcours l’an passé)

Pour cela mes recherches et mon synopsis est prêts, mes personnages définis, il reste lplus qu’à démarrer l’écriture. Can’t wait !
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que quitte à redémarrer ce blog, un peu laissé à l’abandon ces derniers temps, autant le faire en vous parlant d’un truc qui me plait vraiment au lieu de m’arracher les cheveux sur la pile de bouquins qui attendent patiemment d’être chroniqués (dont quelques perles nous en reparlerons)

Alors cette année, j’abandonne ma méthode traditionnelle de préparation de romans qui se résumait par l’expression « j’y vais au feeling et je fais mes recherches au fur et à mesure » Non là tout est prêt, préparé, il ne reste plus qu’à rédiger. Vous savez c’est un peu comme écrire un mémoire ou une communication de colloque, pas de place pour l’improvisation !
Alors cher lecteur, maintenant je sais que tu te poses une question cruellement existentielle. De quoi ça parle ?

Ben je suis retournée au premier amour de toute ma vie entière à savoir la mythologie grecque. Chose que je vénère au plus haut point (avec l’astrophysique et l’histoire) Alors j’ai décidé de faire ma James Joyce et de réécrire la naissance d’Athènes vu sous l’angle des femmes. Vaste projet mais l’idée me branche encore plus que toutes les autres et je compte donc venir à bout de ce défi avec une héroine détestable. Je l’aime déjà.

Ne vous inquiétez pas si ce mois ci, je vous gonfle sur twitter avec mon Nanowrimo, c’est normal, je ferais probablement un ou deux billets de suivi sur le blog si j’en ai le courage.

Et puis s’il y a des apprentis écrivains parmi mes lecteurs, je serais ravie d’avoir une discussion nocturne ou pas avec vous sur le sujet

See you

mardi 12 octobre 2010

A travers la vitre du train, je vois la pluie tomber


Vous ai-je déjà dis à quel point les trains m'inspiraient? Parce ce qu'une fois encore, je prends le rail direction le Sud, la maison tout ça (bien sûr en plein milieu des grèves pourquoi faire simple)
Donc je disais, le train, j'ai une peur bleu de le manquer, si l'on ajoute ça au fait que je suis un peu à fleur de peau, je suis capable de me battre contre moi même pour retenir une larme de dépit si je trouve que je suis en retard et que je me persuade que je vais le louper.

Cela dit, ce lundi matin, j'ai de la marge, je peux donc checker mes mails en prenant le temps de boire mon café et en zappant sur les chaines d'infos internationales (oui je suis sur le pied de guerre dès 5h du mat' mwa) Et là je bloque, je viens de m'apercevoir que je reçois d'une des chaines japonaises et de deux, des chaines de mangas. Non as que je sois fan (ça fait travailler mon japonais c'est déjà ça). Mais quand je revois certaines animés je retombe littéralement en enfance. Oui parce que quand j'étais toute petite (genre j'avais 6 ou 7 ans hein ) j'écrivais des pièces de théâtre à mes Barbies et j'étais amoureuse de deux personnages de DA. Le chevalier du lion des chevaliers du zodiaque et puis je vouais une passion inquiétante à Ranma 1/2 et surtout de son père qui se transformait en Panda parce que oui j'aime les pandas au moins autant que les chats (mais c'est plus facile de faire rentrer un chat dans mon appart qu'un panda et puis je vous dis pas la galère quand il faut prendre le train avec votre panda adulte) Je sais c'est comme les Dodos parfois j'ai des lubies plus que bizarres.

Quoi qu'il en soit j'ai bloqué dessus et finalement j'ai failli louper mon train. Comme quoi on ne se refait pas. Et de surcroit j'ai passé mes 5h de trajet avec la musique du générique dans la tête.

Bref l'autre point ûber important que je voulais évoquer c'est que je vais fermer mon compte facebook, je vous expliquerais ça plus tard. Mais surtout je vois des connaissances à moi (et pas les meilleures) débarquer sur Twitter et commencer à m'y chercher. Je veux dire la plupart des gens que je côtoie ne savent pas que j'ai un blog (à la limite ils m'ont entendu vanter ma twittaddiction mais ça s'arrête là) Et voilà qu'une cruche que j'appellerais Miss sportive wannabe (oui oui elle me dit toujours je vais me remettre au sport à haute dose mais ne le fait jamais et d'ailleurs je ne suis pas sûre qu'elle en ai fait un jour mais passons) a trouvé mon Twitter, O rage, O désespoir, O univers 2.0 ennemi!
Mais au lieu des commentaires ou plutôt des critiques auxquels j'étais habituée et que j'attendais de pied ferme, non. Même pas. J'ai juste eu droit au fait que certains de mes followers avaient l'air très mignon et que je de vrais en profiter. Owned -_- J'avoue je suis restée pantoise suite à ça d'autant que j'ignore quelle tête ont mes followers et en vrai et ben on s'en fout. Cela dit ça me fait penser à un article de Owni sur la drague sur Twitter.

Enfin la morale est qu'il faut vraiment que je fasse le tri parmi mes "amis" IRL encore plus que parmi mes contacts du web. Et sur ce je vais écouter la BO de Bridget Jones.

dimanche 10 octobre 2010

C'est lundi! que lisez-vous?



Vu chez Jess et initié par Mallou, voici un petit rendez-vous hebdomadaire (que je ne ferais pas toutes les semaines, ma régularité en matière de billets étant déplorable)

Le but étant bien sur de faire un bilan lecture de votre semaine en répondant aux trois questions suivantes

Qu'est ce que j'ai lu la semaine passée ? 
 

Leslie Plée - Moi vivant vous n'aurez jamais de pause
Anna Sam - Les tribulations d'une caissière
Jane Austen - Persuasion
 
Qu'est ce que je lis en ce moment ? 
 
Muriel jolivet - Homo Japonicus


Que lirais-je la semaine qui vient ?
 
Ambre Dubois - Les soupirs de Londres
 
 

vendredi 8 octobre 2010

La suède à Paris (1)

Pardon par avance aux provinciaux et expatriés qui me lisent pour ce parisiano-centrisme.

Mais aujourd'hui je vous parle d'une adorable petite boutique tenue par Agneta au coeur du 9e arrondissement.




 Oui c'est une toute petite boutique où se cachent pleins de petits trésors. Outre les spécialités et produits en provenance directe du Grand Nord (des fromages, des biscottes, des thés, des gateaux tout ça et plus encore) 
Et puis il y a aussi plein d'objets déco, quelques luminaires, des mugs, blocs notes, Dalahästs et même un stock de livres sur la Suède et/ou en suédois.
Ambiance tamisée avec un petit coté echoppe, si vous avez l'occasion d'y passer n'hésitez pas. D'autant plus que pour Noël un stock de nouveaux produits et attendus. 

Où le trouver:
17 rue Duperré 75009 Paris
Métro Pigalle ou Blanche
Horaires: mardi-mercredi, vendredi-samedi 12h-18h30, jeudi 12h-20h

mercredi 6 octobre 2010

Dune le retour

Aujourd'hui je suis d'humeur gnangnan alors je vous ponds un billet photo sur le Diable.

Parce que oui il ya quelques jours j'entreprends de changer les draps du lit et le chat en profite pour se glisser entre le matelas et le drap.




 Mais oui c'est toujours moi



vous me voyez? 

Très bien, maintenant je vais me coucher en attendant le billet à venir sur la littérature féline 


*Ce billet ne sert à rien sinon à vous faire patienter jusqu'au prochain article un brin rédigé.

vendredi 1 octobre 2010

[Lecture] Absolument dé-bor-dée! - Zoe Shepard



Quatrième de couverture:
« Les premières semaines, j'ai cherché les caméras.
C'était forcément une plaisanterie.
Six mois après avoir été embauchée à la mairie, j'ai accepté la triste réalité : je suis un petit rouage d'un univers absurde.
Un monde où ceux qui en font le moins se déclarent « dé-bor-dés ! » Où les 35 heures se font... en un mois.
Je passe mes trois heures de travail hebdomadaire à pipeauter des notes administratives, bidouiller de vagues rapports, jouer les GO pour délégations étrangères et hocher la tête en réunion.
L'essentiel est de réussir à gaspiller son temps en prenant un air important, à lécher les bottes des dirigeants pour glaner quelques informations et à jouer les fidèles vassaux des élus tout puissants... »

Tel est en résumé le quotidien d'une « desperate fonctionnaire » comme des millions d'autres, qui n'en peut plus de n'avoir rien à faire et d'être obligée, par solidarité avec la fonction, de faire semblant.

Mon Avis:
Il y a la satire, il y a la critique, il y a aussi le cynisme. Melangez le tout et obtenez un mini Tchernobyl dans l'administration.
Je reste profondement divisée après cette lecture.
Oui je me suis marrée, le ton est acide, sulfurique même.
Et après? Quelques anecdotes croustillantes mais romancées de l'aveu même de l'auteur. Mais j'ai juste l'impression que cela tourne rapidement à la méchanceté gratuite. La moquerie facile et point. Rien derrière.
Dénoncer? Pourquoi pas, mais il y a l'art et la manière. Et içi au final. J'en garde un petit gout amer même si le style pauvre fait néanmoins sourire.

Un extrait?
"Je me demande comment la petite fille de sept ans qui devait être chauffeuse de montgolfière ou horticultrice, se marier avec Vincent et remporter la super-cagnotte du Juste Prix pour meubler la maison que nous devions construire nous-mêmes sur le rond-point de notre ville, se retrouve, vingt ans plus tard, à attendre qu'un improbable cargo débarque une statue en bronze de deux mètres pesant deux cent cinquante kilos.
J'aimerais savoir à quel moment cet imparable plan de vie a dégénéré.
Parce que "dégénéré" est bien le terme : je ne suis jamais passée au Juste Prix, habite une rue piétonne et ne conserve de Vincent qu'une carte de Saint-Valentin offerte en sicième. Et je suis devenue fonctionnaire territorial."
p.63