Histoires de moquettes

Il y a très exactement 2 ans j'écrivais ça:

Nihil nove sub sole ou plutôt sous la lune. L'Isleene est un animal étrange parait-il. Elle se plait à vivre la nuit caler sur son canapé à travailler tandis que la journée elle s'allongerait bien sur la moquette de la BU pour bosser mais à défaut et dans l'optique de rester dans le politiquement correct elle se fait violence pour étaler ses livres sur une table et non pas sur la-dite moquette qui semble avoir un pouvoir très attractive sur notre sujet. D'ailleurs il paraitrait que son dernier fantasme en date serait de se laisser enfermer dans la BU et pouvoir y installer son nid afin d'y pouvoir travailler en permanence. Vous comprendrez aisément que notre sujet a d'excellents atouts pour remporter le prochain oscar de l'étudiante masochiste de l'année.
Notre étude anthropologique s'achevant sur ces lignes, l'auteur de ces pages tient a se dégager de toute responsabilité en cas d'épidémie de travail intensif (sait-on jamais si cela venait à se propager) ainsi qu'auprès de toute personne qui pourrait se reconnaitre dans ces lignes. Nous rappelons que ces aventures sont réalisées par des professionnels et qu'il est fortement déconseillé de tenter de reproduire ce que vous auriez pu lire (que vous n'avez pas lu d'ailleurs) chez vous

Aujourd'hui j'ai changé de fac, de BU et comme il n'y a plus de moquette, je n'ai plus ou presque plus de raison d'y aller. Je squatte la moquette de ma chambre mais le concept reste le même est pourtant à l'époque je ne préparais pas l'agreg. Au fond dans les études tout n'est toujours qu'une vulgaire histoire de moquette...

Encore un petit mois et demi

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Culture & Confiture du dimanche n*5

"Et moi, je me demande ce que vous êtes... Une absence, une drôle de présence... Quand vous êtes là, vous n'êtes pas là, et quand vous n'êtes pas là, vous êtes plus que jamais là."

- Philippe Sollers - Le Coeur absolu

Personnellement, je trouve que cette citation s'applique parfaitement aux rencontres que l'on fait sur le web. 

Pas vous?

Guide pour l'apprenti(e) agrégatif/agrégative

Depuis quelques jours, les requêtes Google pullulent, et une plétore de jeunes étudiants en manque de conseils cherche comment réussir et préparer l'agrégation.
Chères âmes en détresse, tout d'abors, sachez que ce n'est pas en surfant sur le Net que vous réussirez votre année de préparation. Mais comme je suis en ce moment d'humeur altruiste, j'ai décidé de t'offrir à toi qui souhaite présenter à plus ou moins long terme l'agreg d'histoire (les autres je sait pas, j'ai pas fait), 10 petits conseils pour préparer ton année et ton concours. Attention j'ai bien dis préparer, pas réussir ;-)

1. Avant toute chose, je te conseille sérieusement de commencer à faire de l'histoire dès ton plus jeune âge. Mais comme tout le monde n'a pas la chance d'avoir un Doctor qui pourra te faire visiter différentes époques  grâce à sa petite boite bleue (non je ne parle pas de psychotropes), commencer dès le collège suffira.. ou au lycée. Ou, surtout, penser à commencer en fac et avec des vrais cours, pas de l'Histoire avec des frises, la vie des romains ou la guerre froide.
   
2. Dans le même ordre d'esprit, commencer à exceller en géographie le plus tôt possible, ça compte quand même pour 25%
   
3. Il te faudra visionner ensuite le film l'Etudiante avec Sophie Marceau. Bon je sais, l'histoire d'amour avec Vincent Lindon est gnangnan et pathétique, mais voir Marceau dans le rôle d'une préparationnaire à l'agrégation (de lettres classiques) ça vaut quand même des points
   
4. Ne jamais se contenter des cours pré-agrég... être le plus curieux possible pour avoir une vision à la fois large mais précise de chaque siècle (et puis ça, c'est le B.A BA même avant l'agreg)
   
5. S'appliquer à maîtriser la technique de la dissertation : en agrég, la méthodologie, c'est plus possible. De même, corriger au maximum son orthographe et sa façon d'écrire (vive les puristes)... et aussi son expression, car on n'est jamais loin de l'oral :).
   
6. L'année qui précède celle de l'agrégation, on peut aller suivre les cours du programme qui seront maintenues l'année suivante (en histoire 2/4 et 1/2 en Géo)
   
7. L'été qui précède l'année de l'agrégation, idéalement, tout le programme doit être lu. Non pas fiché, étudié mais simplement lu pour avoir dès le commencement des cours une idée de ce qu'on va étudier.
   
8. Avertir parents, amis, amoureux que ce ne sera peut-être pas une année facile... mais continuer à les voir car Dieu que ça fait du bien.
   
9.  En février, c'est dur... mais ce n'est qu'à deux mois des écrits alors on s'accroche.
   
10. Et surtout, avoir la foi (en ce que vous voulez hein) 

Un petit dernier pour la route? Offrez vous un chat, il vous consolera touorus quand vous déprimerez et hurlerez à vos notes de cours que vous n'y arriverez jamais ;-) 

[Lecture] Ivanhoé à la rescousse!

Quatrième de Couverture :

Ivanhoé s'ennuie : sa femme Rowena est une insupportable bigote et son mariage est un échec. Il décide alors de repartir en croisade, prêter main-forte à Richard Coeur de Lion, dans le secret espoir de retrouver celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer, la belle Rebecca.
Publié en 1851, Ivanhoé à la rescousse ! est une des oeuvres les plus cocasses de Thackeray. Si, pour son Ivanhoé, on a souvent reproché à Walter Scott d'avoir dressé unt ableau fantaisiste de l'Angleterre médiévale, c'est précisément ce que l'on apprécie dans la suite parodique qu'en a tirée Thackeray, plus de trente ans après son illustre modèle.
D'une étonnante modernité, ce pastiche hilarant tourne en ridicule les poncifs du roman de chevalerie et le goût immodéré de l'époque pour les bals costumés en armure, avec un sens de l'absurde qui n'est pas sans évoquer le Sacré Graal ! des Monty Python.
 
Mon avis:
 

"Si elles avaient été mises sur un pied d''égalité, il m'a toujours semblé que c'est Rebecca qui se serait mariée et non Rowena, qui alors aurait dû partir se cloîtrer dans un couvent où, dois-je le confesser, je ne me serais jamais soucié de prendre de ses nouvelles."

Ce livre n’a certainement pas la verve et n’est pas le meilleur indicateur du talent de Thackeray mais il se lit d'une traite et fait passer un très agréable moment. Le caractère de chaque personnage travaillé comme un personnage de théâtre. Et puis s'il y a ne chose qu'il faut reconnaitre à ce petit ouvrage, c'est qu'il redonne la pêche, le ton est mordant, et j'aime ça. Je suis certaine que Thackeray aurait fait un très bon scénariste pour Les Guignols ;-)

Un peu d'humour agrégatif...

Oui la préparation de l'agreg ce n'est pas que des heures chiantes. Parfois le vendredi soir, une fois à bout ou même le lundi d'ailleurs, il y a ces petites phrases qui restent...

Pour aller en fac, il faut aimer se faire du mal

« Ce que je suis en train de vous expliquer là, c'est du niveau de CM2... »

« Houuuu, je vais bientôt apporter un fouet... »

La culture avant tout !

(parlant de l'Enfer de Dante) « Les traîtres sont figés dans la glace un peu comme dans l'Âge de glace ! »

(parlant des courtisans de Louis XIV) « Ils ont tous des talonnettes comme... certains... »

(parlant de notre cheeeer Président) « Parfois, il parle plus vite qu'il ne pense... »

(par une prof encartée au NPA) « Et vous savez le roi de Suède a donc fait publié un petit  livre rouge visant la réunion entre calvinistes et luthériens, mais l'internationale calviniste a refusé le débat. »

Quand on se demande comment on a pu en arriver là... (littérature néo-latine)

« Faut arrêter le Redbull au petit déjeuner ! »

(pendant un cours de linguistique) « Le jour où votre langue fourche, vous pouvez toujours dire que vous parlez en français de la Renaissance. »

« La poésie, c'est pas du Prozac, hein ! »

« Oh vous savez, la harangue au XVIe siècle, c'est l'ancêtre de l'intervention en AG aujourd'hui. »

Les étudiants en fac ont l'esprit mal placé (mais ils ne sont pas les seuls...)

« Vous prenez la porte et vous faites ce que vous avez à faire avec. »

« Nous sommes entre femmes, donc on peut se faire plaisir si je puis dire... »

« Ils se marient comme on dit aux enfants. Enfin ils couchent ensemble, comme on dit aux grands.