lundi 20 décembre 2010

Sans titre


« L’Homme est au centre de toute chose, de tout néant. A lui de croire sa présence indispensable, sa destinée immuable, ses actions salvatrices. Il est juge et partie d’un combat pour sa propre survie face à tout le reste. Il y a l’Homme et il y a tout ce reste, comme un miroir posé au centre de l’univers. L’Homme serait un univers miniature, une réplique, un reflet. Ou du moins le pense-t-il.
Tragique destinée que la mienne, réalité abstraite aux tournoiements serpentins, j’ai appris que nous sommes nos ennemis les plus féroces, nous créons les fléaux qui ébranlent nos terres, nous invoquons des divinités et pactisons sans crainte avec elle. Méprisant chimères et affres de la faiblesse, nous sommes l’unique source de notre perte.
Mais je crois en l’Homme, je crois en l’humanité au centre d’un tout. Et finalement admettre que l’Homme dans son infini légèreté et son extrême complexité ait pu engendrer, raconter et défendre un monde ainsi régit, au-delà même de toute espèce de concordance et vraisemblance.
C’est une guerre, une guerre qui se déroule sur un autre pan de la réalité. Une guerre que nous avons perdu.»
Ganymède

samedi 18 décembre 2010

Je reviens... enfin je crois


 
  • parce que chaque jour je me dis qu'il faut écrire et chaque jour je remets ça au lendemain
  • parce que par moment je perds l'envie d'écrire içi mais par moment j'écris 15 billets à la suite
  • parce que je crois que je vais zapper toutes les critiques ciné que j'ai en retard
  • parce que je suis fatiguée par tout et n'importe quoi et que ne rien faire à la campagne me tue encore plus
  • parce que j'appréhende toujours les fêtes de fin d'année, non en fait je n'aime pas
  • parce que la première partie de 2011 est déjà overbookée
  • parce que malgré tout je veux aller un w-e à Nantes, à Rennes, à Strasbourg et à La Rochelle
  • parce qu'en ce moment je n'écoute que des chants bretons avec des envies d'ailleurs
  • parce que dans tout ça je rêve de partir une semaine seule à Ouessant, sans mobile, pc et mail... juste avec un appareil photo, un carnet, un crayon et des chaussures de marches
  • parce que mine de rien j'appréhende un peu de me faire opérée
  • parce que j'ai un peu peur de foirer mon année même si je me bouge
  • parce que j'ai décidé de tout changer en 2011 et de faire pour ainsi dire table rase du passé...
parce que finalement je crois que j'ai encore pas mal de chose à dire ici...

mercredi 17 novembre 2010

Le chat est-il un minuscule tigre de salon?


Je suis le diable. Le diable ! Personne n’en doit douter. Il n’y a qu’à me voir d’ailleurs. Regardez-moi, si vous l’osez ! Noir, d’un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux verts poison, veinés de brun, comme la fleur de la jusquiame. J’ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes ! Combien de griffes ? Je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J’ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive – pour tout dire, diabolique.

Poum, Colette.


Je vole le titre de ce billet à Nerudaet je voulais partager avec vous la citation suivante empruntée à Colette

mercredi 10 novembre 2010

[Illustrations] Elixir - Mélanie Delon





Un artwork pour changer un peu des livres traditionnels et quel artwork. En réalité, il y a deux tomes proposés par les Editions Milady Graphics.


Qui est Mélanie Delon?
Il s'agit simplement d'une artiste française, travaillant sur support digital et vogant allègrement entre fantasy, fantastique, romantisme et tradition merveilleuse. Elle travaille à la conception de couverture pour des maisons d'édition mais également pour des magazines d'arts graphiques

Son sujet de prédilection, la femme mystérieuse, attirante, un peu mystique ou énigmatique. Ce qui me touche le plus dans son oeuvre c'est son attrait pour les détails. Ils se multiplient dans ses travaux à tel point que chacun mériterait une critique propre. C'est une chasse au trésor symbolique qui commence dès la première page.

Les visages et les corps oscillent entre impressions photographiques et romantiques, le background lorsqu'il est détaillé attire et fascine autant que le personnage central. Les robes sont peintes avec force de détails et que dire des jeux d'ombres. Chaque peinture s'accompagne d'un petit texte explicatif, historique parfois.

Ce que je vois - 2007                    Elixir - 2006

Ma favorite reste Trapped. Demoiselle enfermée dans un univers Streampunk, il s'agit d'une peinture riche, et il est nécessaire de prendre le temps de l'observer
Trapped - 2009

Pour en savoir plus sur Mélanie Delon : Son site

Un autre avis tout aussi positif chez Galleane


L'ensemble de ces peintures sont la propriété exclusive de leur auteur.

vendredi 5 novembre 2010

4 - Sauvez Hamlet ! - Jasper Fforde



Avec Sauvez Hamlet! le lecteur retrouve les mêmes sensations que lors du premier tome des aventures de Thursday Next. Les deux précedents semblent faire office de transition et ici, on retrouve tout ce qui nous a envouté à la lecture de l'Affaire Jane Eyre, cette magie, ce suspense, cette fantaisie absurde.
Sauvez Hamlet! est certainement le tome que je préfère des 5 déjà parus. Pour le personnage d'Hamlet bien sûr, pour l'introspection que ce dernier effectue tandis que les pièces shakespeariennes s'entremelent et se fourvoient sous l'égide d'Ophélie.
J'ignore si c'est Alan le dodo rebelle ou le trafic de fromage gallois qui donne une saveur nouvelle et rafraichissante à ce nouvel opus. Ou peut-être est ce la réincarnation de ce St Zvlkx, grand parieur devant l'éternel?

Quoi qu'il en soit, il y a beaucoup plus d'action dans ce tome que dans les 2 précédents et c'est peut-être dû à cette réécriture uchronique aux accents de critique politique. La lutte antidanoise et les autodaffés n'est cependant rien.
A coté, Fforde met un peu plus l'accent sur les relations familiales de Thursday, sur les atermoiements quand au retour de son mari éradiqué. Et comme toujours le comique et l'absurde prime dans tous les échanges.
Ainsi Herr Bismark drague sans vergogne la mère de notre héroine. Lady Hamilton flirte avec le prince du Danemark.

En définitive, ce quatrième tome s'éloigne un peu du monde de la Jurifiction, s'ancre dans la réalité ce qui n'est pas pour me déplaire.

Quelques extraits:

- Mais pourquoi les Danois?
- Ca prouve à quel point il est dans la panade, hein? En tant que peuple, nous avons trop longtemps accusé les Gallois et les Français, et puisque les russes sont hors jeu, il n'a rien trouvé de mieux que les Danois comme ennemi public numéro un. Il s'est inspiré des raids vikings de l'an 800 et de la domination danoise au XIe siècle pour relancer une vague de xénophobie obscurantiste.
p69

- Bonjour. Une Chose Terrible a été commise par Quelqu'un cette semaine, et j'aimerais savoir si vos invités le condamnent ou pas.
- Excellente question, répondit Webastow. Mr. Kaine, vous voulez bien ouvrir le bal?
- Merci, Tudor. Oui, je condamne totalement et sans appel la Chose Terrible en des termes les plus energiques. Je dois dire que le parti Whig est atterré par la manière dont les Choses Terribles surviennent dans notre pays sans aucune conséquence pour le Quelqu'un qui s'en rend coupable. Le nombre de Choses Terribles commises dans nos villes et nos campagnes est un héritage qui nous vient du parti du Sens Commun, mais j'ajouterai qu'en données corrigées, leur taux a chuté de vingt-huit pour cent depuis notre arrivée au pouvoir.
p72

Il s'était fait connaitre sous le nom de chat de Cheshire, mais les pouvoirs publics ayant déplacé les frontières du comté de Cheshire, il était devenu "le chat de l'Autorité unitaire de Warrington" [...] Son véritable nom était Archibald, mais il était reservé à sa mère quand elle était en colère contre lui.
p318


Quatrième de couverture
Retour à Swindon, dans le Monde Extérieur, pour la célèbre détective littéraire Thursday Next désireuse d'offrir à son fils, Friday, une vie paisible... Le vœu pieux dans toute sa splendeur! D'abord, elle n'aurait jamais dû accepter d'embarquer Hamlet dans la réalité. Rongé par ses états d'âme et tellement soucieux de savoir ce que les gens pensent de lui, il s'incruste chez les Next, flirte avec Lady Hamilton, pendant qu'en son absence Ophélie fomente une révolution dans la pièce éponyme de Shakespeare. En fait de vie calme, Thursday aura à peine quelques jours pour régler le problème Hamlet, récupérer Landen, son mari éradiqué par Goliath, et empêcher le redoutable Yorrick Kaine de déclencher un cataclysme planétaire. Sauver le monde? Pas de problème, Thursday a l'habitude... Mais qui va garder Friday?

mercredi 3 novembre 2010

[Lecture] Mots d'excuse - Fabrice Romain


Quatrième de couverture:
Retards, absences, chicaneries entre élèves, difficultés scolaires, contestations de notes, poux… Les occasions d’échanges épistolaires ne manquent pas entre les parents et les maîtres de leurs « chères têtes blondes ». 
Patrice Romain a recueilli durant vingt ans ces perles, drôles, émouvantes, pleines de bonne ou de mauvaise foi.
Au-delà du sourire, ces billets sont également le reflet d'une société, de sa culture et des éternels quiproquos entre parents et enseignants

Mon avis:
En lisant ce petit recueil, je m'inscris en faux contre l'idée que la génération sms/msn a détruit l'orthographe. J'ignore s'il faut trop à défaut de mots, des excuses aux parents qui écrivent ces billets doux ou parfois amer aux enseignants. Je me dis même qu'après tout il est impossible de critiquer. Après tout, l'ensemble n'a-t-il pas été choisi parce qu'extrémiste, parce que caricatural?

En fait, j'ignore ce que je pourrais bien dire d'intéressant sur ce receuil, si ce n'est : "lisez le et faites le lire, amusez vous, sautez des pages, revenez y, commencez le par la fin si besoin, peu importe mais surtout dégustez le"

Drapeau Blanc
Madame, laissez tombé pour Mike : moi même j'y arrive pas. quand il fait sa tête de lard on ne peus rien tiré de sa caboche et sa démange les mains. Je vous autorise à le punir
Signé: Son père
PS: et encore bravo d'arrivée à pas vous enervez! Respet!

Pris sur le fait
Monsieur, je vous informe aimablement que je vous ai vu et entendu cette nuit. Rassurez vous je suis muet comme une tombe, mais pensez-y à l'avenir avant de sanctionner mon fils...

mardi 2 novembre 2010

[Illustrations] Beautiful Nightmares - Nicoletta Ceccoli

C'est d'un sublime livre d'illustrations dont nous allons parler en ces lendemains d'Halloween.
Cet artwork regroupe l'ensemble du travail de Nicoletta Ceccoli, artiste italienne de son état. En 2006 ses oeuvres sont faites à l'acrylique sur papier et retravaillées sur Photoshop, mais dès 2007, elle ne produit plus qu'un travail entièrement à l'acrylique.





The elephant's journey 2009


Beautiful Nightmares est un univers qui n'est pas sans rappeler, au premier regard, celui de Burton. Ces monstres fascinants et attachants dansent dans un monde où le jeu de couleurs et de lumières est permanent.

Octopussy girl 2009

Cette ambiance pop-surréaliste sur fond de thématique onirique est mise en valeur par la finesse du trait. Déclinaison d'une éternelle jeune fille, mi-poupée, mi-monstre sans cesse revisitée pour la jeunesse. En observant ces illustrations, on se prend à y chercher les sources d'inspirations, du gothique au romantisme en passant par le surréalisme de Dali et l'esthétique post-apocalytique ou streampunk.


Isis 2008

Le site de Nicoletta Ceccoli

L'ensemble de ces peintures sont la propriété exclusive de leur auteur et ne sont publiés qu'avec son accord écrit.

lundi 1 novembre 2010

[Théatre] Le Banier de Crabes


Vous aimez cette affiche? Moi oui, elle me fait sourire et elle m'a convaincue d'aller de passer au Théatre des 2 ânes pour jeter un oeil.
Pensez donc, une revue politique à 300m de chez moi, je ne peux pas résister. Et puis pour la petite histoire, cette affiche est frappée du sceau de la censure par la RATP qui interdit sa diffusion dans les stations de métro.
Il parait que ça a un caractère diffamatoire. Qu'importe, ça n'empêche pas les gens d'aller voir le spectacle.
Alor parlons en de ce spectacle. Si on omet le fait que la salle est toute petite et que j'étais tellement mal assise que je ne pouvais pas étaler mes jambes correctement (je demande pardon à ma voisine de devant) je me suis objectivement marrée pendant 2h.

C'est dans la tradition des chansonniers parisiens, un brin bon-enfant que s'incrit cette représentation. Et pourtant, en attaquant, démystifiant, et jouant avec les travers de la scène politique depuis l'avènement du "petit nerveux" Jacques Maillot et son équipe font mouche. C'est avec une extrême justesse que l'actualité est passé au fil. Personne n'est épargné, pas de parti pris, si ce n'est celui de faire rire le public (qui d'ailleurs été conquis à la fin de la représentation)
Florence Brunold est juste parfaite lorsqu'elle campe une Rachida Dati portée sur les lapsus, une Mami zinzin sourde face à un Borloo décoiffé, elle est encore parfaite en Bernadette ainsi qu'en Ségolène.
Quand à Thierry Garcia, je suis admirative, vraiment, de sa capacité avec d'un personnage à l'autre avec autant de rapidité et de facilité tout en gardant une imitation de qualité.
L'ensemble du spectacle étant vous l'aurez compris, ponctué de parodies de chansons célèbres.

Voila en conclusion, je ne peux que vous inviter à aller le voir si toute fois, la politique vous intéresse, et si vous appréciez la parodie politique. Vous avez jusqu'au 1er février 2011

Où ça?
Théâtre des 2 Anes
100 boulevard de Clichy, 75018, Paris
Métro Blanche / Place de Clichy
Spectacle : Le Banier de crabes
durée 1h55

dimanche 31 octobre 2010

[Cinema] Kaboom


Synopsis :
Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.

Mon avis:
En sortant de la salle, après un bref instant de reflexion, il fut aisé de résumer en 2 mots ce que ce film était. C'est Filipa qui trouva d'ailleurs l'expression adéquate : Bisexuellement Apocalyptique.

La fait est que c'est du pur Araki, le génie de maitre à l'état brut ou presque. Un fil narratif presque inexistant et pourtant on sait qu'il y aura une fin en apothéose. Mais laquelle? Avec ce réalisateur tout est possible en particulier l'impensable. J'aimerais vous rassurer en vous disant que petit à petit égrainant les indices on parvient à avoir une petite idée de ce qui nous attend. Mais ce n'est pas le cas.

Alors concretèment, Kaboom c'est quoi? Tout et n'importe quoi vous l'aurez compris. mais plus particulièrement, la recherche d'une identité sexuelle à travers les expériences d'un bi "non-déclaré", une secte étrange où les membres avancent le visage masqué, un sombre secret de famille, des jumelles paumées, une sorcière maléfique et un Messie sous psychotropes.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le casting choisi par Araki, je suis habituée et une fan de james Duval, et ne pas le voir tenir le role vedette me perturbe un peu. Mais son interpretation du Messie est à la hauteur de son talent.

Au final, je regrette que les films de Gregg Araki soient devenus si populaires, ça limite le caractère trash et underground qui caractérisait ces premiers films, ceux qui m'ont fait vibrer lorsque j'étais ado. Malgré cela, le film est appréciable, la réalisation tout autant

L'avis de Pandora et celui de Filipa

vendredi 29 octobre 2010

Karma is a Bitch


Dans une autre vie, j'ai du écraser un chaton avec un char de course et aujourd'hui mon Karma se venge. Je ne vois que ça pour expliquer la malediction qui pèse sur ma pomme quand il s'agit de transport et de voyages. Parce qu'il faut toujours qu'il m'arrive une tuile quand je décide de partir. Et le problème c'est que je pars souvent.

Parce qu'outre mon habileté naturelle à me planter de sens dans les bus/tram/metro (ne rayez rien, toutes les réponses sont bonnes) je suis constamment la victime innocente des retards et annulations.
Alors crois moi, j'aime gueuler contre la SNCF quand un pauvre type se suicide sur les voies et que mon train a 2h de retard ou que les fréquentes innondations des voies du coté de Marseille empêche mon train censé faire Toulouse Bordeaux de partir. En revanche, je suis d'une patience d'ange quand un retard ou une annulation est du à une grève. En fait c'est ça, la direction de la SNCF me deteste autant que j'aime Sud Rail. Cherche pas, je me comprends.

Quoi qu'il en soit. dernière bourde en date, mon ratage mémorable d'avion pour Copenhague. Parce que non, ce n'est pas comme si j'étais partie 2h avant pour être sure d'être à l'heure et que comme une nouille prise dans les grèves, j'arrive 15mn après la fin de l'embarquement et que la connasse d'hotesse d'acceuil refuse de me laisser monter. Alors même que je m'étais résignée à partir et à passer mon anniversaire dans une horrible formation sur le marketing sportif et où l'on était censée me faire croire que je pouvais devenir une leader. Oui je sais c'est nawak mais bon.

D'aucun diront que c'est un acte manqué. D'autres que c'est la faute à pas de chance (je hais cette expression soit dit en passant) En plus tu vois pas que Air France me fait poireauter jusqu'à 12h30, heure du vol suivant. PArce que oui le vol est complet mais on ne sait jamais s'il reste une place après l'embarquement, ils me feront monter à bord (genre c'est pas du tout illogique)
Bref non je ne rale pas, je suis furieuse. Non pas parce que j'ai loupé mon avion mais bel et bien à cause de l'attitude déplorable d'Air France, de leur manque de sérieux, de sens commercial et puis tout simplement de leur connerie.

La prochaine fois, j'irais à Copenhague en train. Où mieux, je n'irais pas!
Il y a un point positif dans cette histoire, c'est que j'ai réussi à profiter de ma journée d'anniversaire. Oui tout à fait, je me suis occupée de moi, j'ai jsute profiter de Paris, j'ai eu un cadeau de Bretagne, pleins de surprises arrivées par la Poste et puis tout simplement, je n'ai pas passé ma soirée seule dans un pays froid.

En attendant, ma journée d'hier a rattrappé tout le reste et c'est cloturé sur "Le Banier de Crabes" au théatre des 2 anes. Je reviendrais en détail dessus plus tard

See you

Today is a perfect day!

Lorsque vous lirez ce billet, j'aurais débuté ma journée parfaite.
Parce qu'aujourd'hui, je vais me lever sur l'air « I'm a rock » de Simon & Garfunkel. Ensuite j'irai prendre un thé « Himalaya » dans mon café favori. Puis je visiterais l'expo Larry Clarke avant d'aller me faire dorloter au Rufa Fish Spa où mes petits pieds prendront un bain de poisson avant d'avoir droit à une pédicure. Ensuite j'irai déjeuner dans un café du Marais avant de rejoindre Filipa et Kusa pour un thé et des pleins de bavardages. Pour finir, je passerais la soirée au théâtre aux j'irai voir « le Banier aux crabes » So, a perfect day with perfect people

Oui aujourd'hui sera une journée parfaite parce que je l'ai décidé. Parce qu'aujourd'hui je prend un an de plus et parce que ces 3 dernières années je n'ai jamais pu fêter ça convenablement. Il y a trois ans, j'étais en partiel, puis ces deux dernières années j'étais sur une compétition entourée de gens que je ne supportais pas pour la plupart. Cette année encore, j'aurais du être seule à Copenhague, dans le froid à vider le mini bar de ma chambre d'hôtel. Hasard ou coup du destin, suite aux grèves je n'ai pas embarqué. Alors je cale tout un ensemble de choses à la dernière minute parce que je le vaux bien.

Je t'explique, j'ai toujours, toujours eu depuis toute petite des anniversaires complètement foireux, où j'étais obligée d'inviter des gens que je n'aimais pas, mais ça faisait bien tu vois parce qu'ils étaient populaire. Et puis il fallait passer des musiques à la mode que je n'aimais pas et puis il y avait toujours quelque chose qui partait en cacahuète et qui me laissait un arrière goût amère. Depuis toujours je te dis.

Bref quoi qu'il en soit, vous pouvez chers lecteurs que j'aime d'amour m'envoyer vos ondes positives afin que je ne rate pas ma journée

Et pour finir une photo du colis envoyé par Valérie dans le cadre du swap anniversaire organisé par Herisson. J'ai été ravie de découvrir ses cadeaux à savoir un ensemble de cartes de correspondance, When We Were Orphans de Kazuo Ishiguro et Eureka Street de Robert McLiam Wilson. depuis le temps que je voulais lire ce dernier. Il est donc venu le moment de s'y mettre.



See you :)

jeudi 28 octobre 2010

NaNoWriMo loves you J - 4


Non initiés ne soyez pas efffayés par ce titre étrange.
Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas le Nanowrimo, petit cours de rattrapage. Il s’agit d’un challenge d’écriture, et non des moindres puisque depuis plusieurs années en Novembre, des auteurs wannabe du monde tout entier, se lance dans cet exercice de style assez prenant et particulier.

Le but ? Parvenir à boucler le premier jet d’un roman de 50000 mots en 30 jours. Autant dire qu’il faut être motivé, organisé et avoir un stock de thé et de guronsan en réserve.
Enfin c’est le type de trucs totalement fou qui me plait, et je me lance donc cette année pour la deuxième année consécutive (j’avais lachement abandonnée à mi-parcours l’an passé)

Pour cela mes recherches et mon synopsis est prêts, mes personnages définis, il reste lplus qu’à démarrer l’écriture. Can’t wait !
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que quitte à redémarrer ce blog, un peu laissé à l’abandon ces derniers temps, autant le faire en vous parlant d’un truc qui me plait vraiment au lieu de m’arracher les cheveux sur la pile de bouquins qui attendent patiemment d’être chroniqués (dont quelques perles nous en reparlerons)

Alors cette année, j’abandonne ma méthode traditionnelle de préparation de romans qui se résumait par l’expression « j’y vais au feeling et je fais mes recherches au fur et à mesure » Non là tout est prêt, préparé, il ne reste plus qu’à rédiger. Vous savez c’est un peu comme écrire un mémoire ou une communication de colloque, pas de place pour l’improvisation !
Alors cher lecteur, maintenant je sais que tu te poses une question cruellement existentielle. De quoi ça parle ?

Ben je suis retournée au premier amour de toute ma vie entière à savoir la mythologie grecque. Chose que je vénère au plus haut point (avec l’astrophysique et l’histoire) Alors j’ai décidé de faire ma James Joyce et de réécrire la naissance d’Athènes vu sous l’angle des femmes. Vaste projet mais l’idée me branche encore plus que toutes les autres et je compte donc venir à bout de ce défi avec une héroine détestable. Je l’aime déjà.

Ne vous inquiétez pas si ce mois ci, je vous gonfle sur twitter avec mon Nanowrimo, c’est normal, je ferais probablement un ou deux billets de suivi sur le blog si j’en ai le courage.

Et puis s’il y a des apprentis écrivains parmi mes lecteurs, je serais ravie d’avoir une discussion nocturne ou pas avec vous sur le sujet

See you

mardi 12 octobre 2010

A travers la vitre du train, je vois la pluie tomber


Vous ai-je déjà dis à quel point les trains m'inspiraient? Parce ce qu'une fois encore, je prends le rail direction le Sud, la maison tout ça (bien sûr en plein milieu des grèves pourquoi faire simple)
Donc je disais, le train, j'ai une peur bleu de le manquer, si l'on ajoute ça au fait que je suis un peu à fleur de peau, je suis capable de me battre contre moi même pour retenir une larme de dépit si je trouve que je suis en retard et que je me persuade que je vais le louper.

Cela dit, ce lundi matin, j'ai de la marge, je peux donc checker mes mails en prenant le temps de boire mon café et en zappant sur les chaines d'infos internationales (oui je suis sur le pied de guerre dès 5h du mat' mwa) Et là je bloque, je viens de m'apercevoir que je reçois d'une des chaines japonaises et de deux, des chaines de mangas. Non as que je sois fan (ça fait travailler mon japonais c'est déjà ça). Mais quand je revois certaines animés je retombe littéralement en enfance. Oui parce que quand j'étais toute petite (genre j'avais 6 ou 7 ans hein ) j'écrivais des pièces de théâtre à mes Barbies et j'étais amoureuse de deux personnages de DA. Le chevalier du lion des chevaliers du zodiaque et puis je vouais une passion inquiétante à Ranma 1/2 et surtout de son père qui se transformait en Panda parce que oui j'aime les pandas au moins autant que les chats (mais c'est plus facile de faire rentrer un chat dans mon appart qu'un panda et puis je vous dis pas la galère quand il faut prendre le train avec votre panda adulte) Je sais c'est comme les Dodos parfois j'ai des lubies plus que bizarres.

Quoi qu'il en soit j'ai bloqué dessus et finalement j'ai failli louper mon train. Comme quoi on ne se refait pas. Et de surcroit j'ai passé mes 5h de trajet avec la musique du générique dans la tête.

Bref l'autre point ûber important que je voulais évoquer c'est que je vais fermer mon compte facebook, je vous expliquerais ça plus tard. Mais surtout je vois des connaissances à moi (et pas les meilleures) débarquer sur Twitter et commencer à m'y chercher. Je veux dire la plupart des gens que je côtoie ne savent pas que j'ai un blog (à la limite ils m'ont entendu vanter ma twittaddiction mais ça s'arrête là) Et voilà qu'une cruche que j'appellerais Miss sportive wannabe (oui oui elle me dit toujours je vais me remettre au sport à haute dose mais ne le fait jamais et d'ailleurs je ne suis pas sûre qu'elle en ai fait un jour mais passons) a trouvé mon Twitter, O rage, O désespoir, O univers 2.0 ennemi!
Mais au lieu des commentaires ou plutôt des critiques auxquels j'étais habituée et que j'attendais de pied ferme, non. Même pas. J'ai juste eu droit au fait que certains de mes followers avaient l'air très mignon et que je de vrais en profiter. Owned -_- J'avoue je suis restée pantoise suite à ça d'autant que j'ignore quelle tête ont mes followers et en vrai et ben on s'en fout. Cela dit ça me fait penser à un article de Owni sur la drague sur Twitter.

Enfin la morale est qu'il faut vraiment que je fasse le tri parmi mes "amis" IRL encore plus que parmi mes contacts du web. Et sur ce je vais écouter la BO de Bridget Jones.

dimanche 10 octobre 2010

C'est lundi! que lisez-vous?



Vu chez Jess et initié par Mallou, voici un petit rendez-vous hebdomadaire (que je ne ferais pas toutes les semaines, ma régularité en matière de billets étant déplorable)

Le but étant bien sur de faire un bilan lecture de votre semaine en répondant aux trois questions suivantes

Qu'est ce que j'ai lu la semaine passée ? 
 

Leslie Plée - Moi vivant vous n'aurez jamais de pause
Anna Sam - Les tribulations d'une caissière
Jane Austen - Persuasion
 
Qu'est ce que je lis en ce moment ? 
 
Muriel jolivet - Homo Japonicus


Que lirais-je la semaine qui vient ?
 
Ambre Dubois - Les soupirs de Londres
 
 

vendredi 8 octobre 2010

La suède à Paris (1)

Pardon par avance aux provinciaux et expatriés qui me lisent pour ce parisiano-centrisme.

Mais aujourd'hui je vous parle d'une adorable petite boutique tenue par Agneta au coeur du 9e arrondissement.




 Oui c'est une toute petite boutique où se cachent pleins de petits trésors. Outre les spécialités et produits en provenance directe du Grand Nord (des fromages, des biscottes, des thés, des gateaux tout ça et plus encore) 
Et puis il y a aussi plein d'objets déco, quelques luminaires, des mugs, blocs notes, Dalahästs et même un stock de livres sur la Suède et/ou en suédois.
Ambiance tamisée avec un petit coté echoppe, si vous avez l'occasion d'y passer n'hésitez pas. D'autant plus que pour Noël un stock de nouveaux produits et attendus. 

Où le trouver:
17 rue Duperré 75009 Paris
Métro Pigalle ou Blanche
Horaires: mardi-mercredi, vendredi-samedi 12h-18h30, jeudi 12h-20h

mercredi 6 octobre 2010

Dune le retour

Aujourd'hui je suis d'humeur gnangnan alors je vous ponds un billet photo sur le Diable.

Parce que oui il ya quelques jours j'entreprends de changer les draps du lit et le chat en profite pour se glisser entre le matelas et le drap.




 Mais oui c'est toujours moi



vous me voyez? 

Très bien, maintenant je vais me coucher en attendant le billet à venir sur la littérature féline 


*Ce billet ne sert à rien sinon à vous faire patienter jusqu'au prochain article un brin rédigé.

vendredi 1 octobre 2010

[Lecture] Absolument dé-bor-dée! - Zoe Shepard



Quatrième de couverture:
« Les premières semaines, j'ai cherché les caméras.
C'était forcément une plaisanterie.
Six mois après avoir été embauchée à la mairie, j'ai accepté la triste réalité : je suis un petit rouage d'un univers absurde.
Un monde où ceux qui en font le moins se déclarent « dé-bor-dés ! » Où les 35 heures se font... en un mois.
Je passe mes trois heures de travail hebdomadaire à pipeauter des notes administratives, bidouiller de vagues rapports, jouer les GO pour délégations étrangères et hocher la tête en réunion.
L'essentiel est de réussir à gaspiller son temps en prenant un air important, à lécher les bottes des dirigeants pour glaner quelques informations et à jouer les fidèles vassaux des élus tout puissants... »

Tel est en résumé le quotidien d'une « desperate fonctionnaire » comme des millions d'autres, qui n'en peut plus de n'avoir rien à faire et d'être obligée, par solidarité avec la fonction, de faire semblant.

Mon Avis:
Il y a la satire, il y a la critique, il y a aussi le cynisme. Melangez le tout et obtenez un mini Tchernobyl dans l'administration.
Je reste profondement divisée après cette lecture.
Oui je me suis marrée, le ton est acide, sulfurique même.
Et après? Quelques anecdotes croustillantes mais romancées de l'aveu même de l'auteur. Mais j'ai juste l'impression que cela tourne rapidement à la méchanceté gratuite. La moquerie facile et point. Rien derrière.
Dénoncer? Pourquoi pas, mais il y a l'art et la manière. Et içi au final. J'en garde un petit gout amer même si le style pauvre fait néanmoins sourire.

Un extrait?
"Je me demande comment la petite fille de sept ans qui devait être chauffeuse de montgolfière ou horticultrice, se marier avec Vincent et remporter la super-cagnotte du Juste Prix pour meubler la maison que nous devions construire nous-mêmes sur le rond-point de notre ville, se retrouve, vingt ans plus tard, à attendre qu'un improbable cargo débarque une statue en bronze de deux mètres pesant deux cent cinquante kilos.
J'aimerais savoir à quel moment cet imparable plan de vie a dégénéré.
Parce que "dégénéré" est bien le terme : je ne suis jamais passée au Juste Prix, habite une rue piétonne et ne conserve de Vincent qu'une carte de Saint-Valentin offerte en sicième. Et je suis devenue fonctionnaire territorial."
p.63

jeudi 30 septembre 2010

3 - Le puits des histoires perdues - Jasper Fforde


Mais où est donc passé Godot? En attendant que ce dernier daigne réapparaitre, Fforde entraine une fois encore son lecteur dans un univers où la littérature est reine est où la reine de coeur sait se montrer charitable, voire magnanime.
De l'autre coté du miroir, où plutôt de la page, se trouve la plus grande bibliothèque, l'héritière de la feu bibliothèque d'Alexandrie, au coeur du Monde des Livres.
Thursday Next s'y installe donc pour un congé maternité très peu relaxant.
Il lui faudra lutté contre la petite soeur Hadès, un bouleversement destiné à asservir le monde des livres et une série de meurtre. Le tout en essayant de ne pas oublier son mari éradiqué à sa naissance.
Rajoutez à celà, un minotaure en cavale, un chat effrayant, Heatcliff qui prend la grosse tête et vous aurez le 3e volet des aventures de Thursday.

Un concentré d'humour assez explosif.
Mais au delà de celà, une fois encore Fforde met l'accent sur les personnages secondaires des grands classiques. Et puis il y a Miss Havisham, son personnage, son eternelle robe de mariée, sa passion pour les courses automobiles qui vous donne envie de lire ou relire les Grandes Espérances de Dickens.
Et mise à part ça? Et bien dans cet opus, Fforde s'attaque à l'autopsie de la création littéraire. Après tout, la "dernière idée originale" ne date-t-elle pas de 1884? Tout roman ne s'inspire-t-il pas des précédents? Et puis, qu'est ce que l'Originalité?
Et sinon comment se construisent les histoires?
Et d'où viennent les fautes d'orthografe? Vyrus ou petit farceur?
Qui a volé la ponctuation du dernier chapitre d'Ulysse?
Qui gagnera un prix lors des Livres d'Or?

Otant de kestions écenssiele okelles se livre répont. Oups un Vyrus ortografique.

Quelques extraits:
Un livre, ça n'a l'air de rien, des mots sur une page, mais en réalité, il s'agit d'une technologie infiniment complexe qui traduit des gribouillis bizarres tracès à l'encre en images à l'intérieur de votre crâne.
p.71

- Tout à fait. La demande d'histoires écrites s'est accrue de manière exponentielle au cours des XVIIIe et XIXe siècles. A l'époque de Dickens, les idées étaient dejà presque entièrement recyclées. En 1884, en tout état de cause, nous avions épuisé notre stock d'idées neuves.
[...]
Le XXe siècle a connu une production littéraire sans précédent; même l'introduction de virus tels que Procrastination 1.3 et BlocagePageBlanche 2.4 n'a pas réussi à la freiner.
p.154

Quatrième de couverture:
Un mari qui n'a jamais existé, une multinationale à ses trousses et... un enfant à naître : même la star des détectives littéraires a quelquefois besoin de répit.
Réfugiée à bord d'un vieil hydravion, dans un polar que jamais personne ne lira, Thursday Next a bien l'intention, cette fois, de souffler ! C'est sans compter avec sa nouvelle carrière d'agent de la Jurifiction, la police interne des livres. Dans un étrange ballet où se croisent personnages de Dickens, extraterrestres, l'empereur Jark qui règne en tyran que la galaxie, le capitaine Nemo, une tortue, un hérisson et les trois sorcières de Macbeth, Thursday se trouve mêlée malgré elle à une macabre machination ; elle n'a pas d'autre choix que de sauver sa peau... et peut-être même le Monde des Livres tout entier !

lundi 27 septembre 2010

De l'inconstance


Je suis inconstante, je l'ai toujours été.
Mais s'il y a bien quelque chose dont j'étais jusqu'à présent sûre de vouloir faire, c'était de l'Histoire. c'était de la recherche et puis il y avait les à coté, l'écriture, l'actualité, le sport, la littérature. 
Depuis près de 10 ans je sais que je veux être historienne, mais il faut croire que tout change. Après 5 ans de fac, 5 ans à avaler des dates, des théories et des analyses parfois fumeuses, j'en viens à me demander si c'est vraiment pour moi.
Je suis incapable de me concentrer sur une seule chose à la fois. Je suis une touche à tout et surtout à n'importe quoi. Alors me cantonner à une matière me fait peur. Peur oui mais pas autant que la perspective de passer le reste de ma vie derrière un bureau à essayer d'enseigner à des élèves qui n'en ont pour la majorité strictement rien à foutre. Peur de devenir (si j'y parviens) une de ses universitaires imbue de sa personne, pensant avoir une intelligence et une culture plus impressionnante que le commun des mortels. J'ai peur aussi de passer ma vie derrière un bureau, dans une bibliothèque ou dans une salle d'archives (ou combo suprême, les trois à la suite) J'ai peur en fait que mon champs des possibles ne se limite qu'au nombre de maitresses d'Henri IV.
Je ne suis pas une hyperactive, j'aime bien avoir mon petit confort, mais j'aime aussi ne pas rester figée. C'est très rêveur de dire que l'on veut découvrir d'autres horizons mais sans aller jusqu'au bout du monde, je crois que je veux autre chose que ça. Je veux une véritable interraction avec d'autres gens que ceux que j'ai l'habitude de fréquenter. Je veux, je veux pleins de choses en fait et j'essaie tant bien que mal de catégoriser ou du mois de mettre un peu d'ordre dans l'avalanche d'idées qui assaille mes pauvres neurones.
En fait, quand j'étais petite je voulais être juge ou astrophysicienne aussi (bon avec un bac L c'est rapé)

Filipa parlait de suivre son instinct. Et son article m'a beaucoup fait réfléchir et honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire, mais je crois presque savoir ce que je veux faire. Il y a des intérêts que je veux pouvoir concilier. Je veux écrire mais je ne serais jamais une écrivain(e) renommée, je veux faire du sport mais je ne serais jamais sportive de haut-niveau, je veux de la diversité et non pas me spécialiser dans un sujet pointu à l'extrême.
Et là oui vous l'avez vu venir la phrase magique! En fait, je veux remplacer Nelson Monfort! Oui moi aussi je veux aller interviewer des athlètes, je veux poser des questions dérangeantes aux dirigeants. Tout ça quoi!

Que vais-je bien pouvoir faire de ma vie? That's the question!

dimanche 26 septembre 2010

2 - Delivrez moi - Jasper Fforde



Il y a dans cette suite maintes raisons de se réjouir, de sourire et même de rire. de ne pas vouloir que le livre se termine même si on sait qu'il y en a encore 3 (bientôt 4) derrière à lire.

Alors qu'est ce que l'on apprend dans ce second tome?
Qu'être éradiqué c'est la loose.
Que le Chat de Cheshire est en réalité bibliothécaire.
Que l'on peut manipuler le juge du procès de Kafka avec un peu de cynisme;
Que Pickwick le dodo est une femelle. Et que par la même occasion, j'ai développer un amour inconditionnel pour les dodos. Moi aussi je veux un kit de régénation 1.2
Mais le diable serait peut-être un peu jaloux.

Je dois avouer que par rapport au premier tome celui ci est un peu en dessous. Mais le rythme est toujours là, les personnages aussi (enfin ils disparaissent parfois mystérieusement)
Toujours aussi absurde aussi dans les dialogues. et finalement c'est ce coté completement loufoque qui est fascinant dans ce livre.

Une dernière chose que j'apprécie vraiment, c'est le nombre de références littéraires, de grands classiques et autres oeuvres tout à fait fascinantes. De Dickens à Austen et Poe, il y a du Camus et Beatrix Potter.

Quelques extraits:

- La pensée scientifique un boys band? D'où tu tiens ça?
- Et bien, regulièrement, on voit émerger un boys band. On s'en entiche. On achète leur albums, leurs posters, on les exhibe à la télé, on les idolatre jusqu'au jour où...
- ... arrive un nouveau boys band? hasardai-je.
- Exactement. aristote était un boys band. Excellent, certes, mais seulement sixième ou septième au hit parade. C'a été le meilleur boys band jusqu'à Isaac Newton mais même Newton a été supplanté par un nouveau boys band. Même coupe de cheveux... mais chorégraphie différente.
- Tu parles d'einstein?
p76 - 77

A propos du Chat de Cheshire
Et, avec un geste de la patte, le Chat commença à s'évanouir, tout doucement, à partir du bout de la queue. Il eut tout juste le temps de me demander de lui rapporter des boites de Grosminet au thon la prochaine fois que je rentrerais chez moi, avant de disparaitre complètement.
p212

- Moi, je suis Marianne Dashwood, et je vous souhaite la bienvenue, Miss Next, dans Raison et sentiments. [...] Pardonnez mon impertinence, mais pourriez-vous me rapporter quelque chose, la prochaine fois que vous viendrez?
- Du genre...?
- Des Menthos, J'adore les Menthos. Vous connaissez, bien sur? C'est mou et ç'a un gout de menthe... oh et si ça ne vous ennuie pas, plusieurs paires de collants en nylon... et des piles AA ; une douzaine ce serait parfait.
p317
 Quatrième de couverture:
Thursday Next, détective littéraire et agent des OpSpecs, est de retour! Après être entrée dans l'intrigue du roman Jane Eyre, elle bénéficie d'un repos bien mérité. Elle a aussi retrouvé l'homme de ses rêves, Landen, et comme un bonheur n'arrive jamais seul, la voilà enceinte! Seulement, la corporation Goliath ne l'entend pas de cette oreille, et pour la contraindre à libérer le criminel qu'elle a enfermé dans un poème de Poe, le groupe tout-puissant fait éradiquer son mari de la réalité! Seule Thursday se souvient que Landen a un jour existé... Et le portail de la prose ayant disparu, elle doit subir un entraînement spécial à la Jurifiction - la police interne des livres - avant de pouvoir reprendre ses voyages à l'intérieur des chefs-d'œuvre de la littérature.

mardi 14 septembre 2010

C'est l'automne

Enfin pas tout à fait, mais pour moi c'est un peu comme si.


J'aurais pu vous parler de la rentrée, des enfants courant joyeusement de la cour de récréation, j'aurais pu aussi vous parler de la reprise du travail pour tout le monde, la fin des vacances, jusqu'à noël. Mais non, je vais tacher d'être un peu plus joyeuse que cela.

Car oui septembre me rend joyeuse et même heureuse.
C'est l'heure des feuilles de toutes les couleurs, des nouveautés tv et politiques (oui si en ce moment la politique française ressemble aux Sopranos il vaut mieux faire un package)
Et puis c'est aussi l'heure d'Halloween (et de mon anniversaire)

Je suis une fille de l'automne, j'aime le vent, l'air frais, le soleil voilé et les jours de plus en plus court. J'aime pouvoir allumer des bougies partout autour de moi, j'aime porter des echarpes aux couleurs improbables mais tellement confortable. C'est aussi le signal des fins d'après-midi calée dans le canapé avec un chocolat chaud, enroulée dans un plaid après avoir marché sous la pluie.

L'automne m'inspire et la simple perspective de revivre encore ça me rend happy. 

J'organise une séance de sculpture de citrouilles début Octobre. Si quelqu'un veut venir ;)

vendredi 3 septembre 2010

Red Line #5

Je vous fais grâce du titre aussi éculé que pathétique "c'est la rentréeeeee" en insistant bien sur le "e" muet n'oubliez pas

Chers inconnus et habitués des lieux, je suis dé-bor-dée et pourtant je ne suis pas encore fonctionnaire.

Petit point en ce jour de rentrée universitaire où  à peine sortie de pas moins de 3 réunions de présentation obligatoires (autrement dit inutiles) je fais un effort surhumain pour reprendre le clavier et vous raconter ma non-vie.

#Badminton
Championnats du monde fini et il m'a bien fallu 4 jours pour me remettre de cette petite mort. Oui je ne voulais pas partir, une semaine c'est trop court, même si on remets le couvert dans 2 mois, ça me brise tout mon petit coeur de ne plus voir tous ces charmants joueurs musclés autour de moi, et les gens avec qui j'ai travaillé un peu aussi. 
Mais voila toute blonde que je suis je vous avais préparé un super article de la mort qui tue sur ce sport. Sauf que j'ai juste oublié de le programmer. Allez y vous pouvez me lapider. Maintenant, il faut juste que je retravaille mon article pour vous convaincre de vous mettre au volant.

#Blog
Oui je fais ça dans un ordre alpha-pas-bête, une fois n'est pas coutume. 
Je suis en retard, en retard, mon Reader vient d'exploser à l'ouverture et j'ai un paquet d'articles à vous écrire, dont une pile de livres lus (dont quelques perles) qui attend sagement d'être critiquée. 
Oui je vais gérer. 
J'ai même un concours à vous proposer au passage pour cette rentrée. N'est ce pas que je suis une adorable et innocente créature.
Et sinon? Et bien c'est le retour des to do list. Celle de septembre est à venir rapidement.


#Capes - Agreg le retour
Et là c'est le drame, parce que vois-tu j'ai une jolie pile de 13 ouvrages qui tentent d'infiltrer ma tête en vain et que mon premier concours blanc à lieu le 18 septembre et que le capes est dans 2 mois et demi. Alors je ne vous promets une grande productivité d'içi là.
Sinon parce qu'il n'y a pas que l'histoire dans la vie, j'ai pris la grande et délirante décision de me remettre à l'étude des langues. Autant dire au japonais (que je n'ai pas ou presque pas parlé depuis le bac) et j'hésite entre une initiation au chinois ou au danois. Oui je sais j'aime me faire du mal.

#Cinéma
Je n'ai vu aucun film ces deux dernières semaines, j'ai presque honte; Pourtant je veux allez voir l'oncle Boome, pour m'en faire une idée.

#Geek
Voici le EeePc d'Asus surnommé par mes soins "Chi"; Oui je sais, aucun commentaire mais je l'aiiiiiime *imaginez un smiley en fin de phrase*


#3615mylife
Heu là, mise à part vous avouer que je me gave de Ricola Alpin Fresh ces derniers jours, rien de plus sous le ciel de paris s'envole une chanson... 
Ah oui, on m'a dit que j'avais un humour débile et pas marrant du tout. J'en suis fort marry sachez le.

That's all folks!

mardi 17 août 2010

1 - L'affaire Jane Eyre - Jasper Fforde



Imaginez.
Imaginez un univers où la littérature occupe une place primordiale dans la société.
Imaginez une police uniquement chargé d'enqueter sur les délits littéraires.
.
IMAGINATION c'est un peu le maitre mot de ce livre. Une uchronie complètement déjantée où depuis plus d'un siècle l'Angleterre dispute la crimée à la Russie, où le pays de Galles est une République Populaire aux forts accents de Corée du Nord.
Et maintenant, ajoutez à tout cela une enquête policière, une héroïne enlevée de son roman, un méchant démoniaque au doux nom d'Hades et une Société tentaculaire digne de 1984.
Secouez.
Assaisonnez de quelques comiques de situation et servez frais.

Voila comment on pourrait résumer L'affaire Jane Eyre.

Et sinon?
A titre personnel, je me suis totalement laissée envouter par ce premier tome (d'une série qui en compte 5). Que vooulez-vous, un univers entièrement dédié à la littérature où Dikens et les soeurs Brontë sont lus par tous et où il existerait une brigade spéciale Shakespeare, cela ne pouvait que me plaire et plaire aux amoureux des livres.

La seule chose que je regrette, c'est que l'Affaire Jane Eyre en elle-même n'est présente qu'à partir des 2/3 du livre.
toutefois ce maigre défaut si c'en est un est largement compensé par deux aspects à mon sens majeurs du roman.
Le premier étant le travail fait autour de la frontière réalité/fiction et de ses débordements. Le second se trouve être l'importance donnée aux personnages secondaires. Oui, vous souvenez-vous de tous ces personnages secondaires peuplant les grands classiques littéraires,
Non? Et bien c'est précisement eux que Fforde met à l'honneur, évitant ainsi de les laisser croupir au simple rang de faire valoir.

Pour finir, moi aussi je veux un dodo comme animal de compagnie :)

"Le groupe Goliath était à l'altruisme ce que Gengis Khan était aux tissus d'ameublements" p92

" - Achéron l'escroc, dit Mycroft lentement, Achéron le ravisseur et le maître-chanteur?
Le sourire d'Achéron ne vacilla pas.
- Oui, trois fois oui. Mais vous oubliez le meurtrier. Quarante-deux meurtres mon ami, Le plus dur, c'est le premier. Après, ça ne compte plus ; on ne vous pendra qu'une seule fois. c'est un peu comme quand on entame un paquet de sablés au beurre ; impossible de s'arrêter au premier" p174

" - Ne me traitez jamais de fou, mycroft. Je ne suis pas fou, j'ai juste... une morale qui est différente, c'est tout." p179


Quatrième de couverture:
Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale, les Litteratecs,  a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que les plagiats, découvrir la paternité des oeuvres de Shakespeare ou arrêter des revendeurs-dealers de faux manuscrits. Un jour Thursday est appelée pour appréhender un suspect bien habile et bien plus fort que tous ceux qu'elle a pu rencontrer jusqu'à maintenant. Il s'agit d'Achéron Hadès. Ce dernier, qui incarne la mal à la perfection, veut rayer de la carte les grands chefs-d'oeuvre de la littérature. Mais quand il s'attaque à Jane Eyre en personne, Thursday tente tout pour sauver son héroïne préférée......

mercredi 11 août 2010

[Cinema] L'apprenti sorcier : Merlin chez les geeks

Et si un jour Morgane se trouvait prisonnière d'une poupée russe? Pardon une poupée gigogne
Et si un jour un Sorcier du nom de Balthazar Blake (ressemblant furieusement à Sirius Black) se mettait tel un moine bouddhiste - les cheveux en plus - à la recherche du nouveau Merlin parmi les enfants du monde?
Et si la magie finalement se résumait à une souris avec un chapeau pointu laissant danser des balais tel un chef d'orchestre sous la houlette du vieux Walt?
Et si finalement nous, spectateurs, nous aimions ça?
Par "ça" j'entends les grands classiques revus à l'aune de la technologie et remis au goût du XXIe siècle. Goethe re-remixé par Walt Disney Pictures, je crois rêver. Même pas me souffle-t-on dans l'oreillette. 



L'apprenti sorcier finalement c'est quoi? 

Un blockbuster certes. Un film aux effets spéciaux omniprésents sans pour autant choquer les fragiles rétines du spectateur trop habitué à ses nouvelles images. Parce que oui les loups gris d'un calendrier qui prennent vie, le dragon de papier qui s'anime et grimpe le long de la façade d'un immeuble c'est du réchauffé. Pourtant içi on en redemande.



Et puis il y a l'histoire. Parce qu'il y a une histoire, une histoire bateau. Une sorcière maléfique qui veut détruire l'humanité, une jeune homme "hors de la meute" qui se révèle avoir un avenir exceptionnel devant lui, une histoire - deux en fait - d'amour, des êtres séparés qui se retrouvent dans l'un de ses langoureux baisers comme seul hollywood sait les faire et qui nous extirperait presque une larme.
Oui du classique on a dit. Et alors? Ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas aimer. D'ailleurs même si la fin est un peu téléphonée le film ne manque ni d'action, ni de suspens



D'autres raisons d'aller le voir? New York. Oui parce que si l'on échappe pas au fameux plan des building la nuit, on reste néanmoins schotché devant cette capacité à jouer avec l'environnement urbain. Du Chrysler building à Chinatown, tout un monde que le spectateur ne se lasse pas d'admirer. 


Notre héros?
Certains y verront là une sorte d'Harry Potter 2.0, pâle imitation d'un geek étudiant en physique. Mais à la différence de l'élève de Poudlard, il y a un emerveillement quasi permanent dans cette production qui en fait un peu plus qu'un divertissement estival. (Je ne serais pas surprise de voir le nombre de visites exploser sur la page "Bobine Tesla" de Wikipédia)
Et puis y a de tout dans ce film, des références - et des emprunts - aux films à succès (Fantasia, Harry Potter, Star Wars) un peu d'humour, beaucoup l'auto-dérision.


Sans en faire un film hautement intellectuel, le mode opératoire est tout ce qu'il y a de plus consacré, ravivant nos plus vieux souhaits dont le plus commun :  "Après tout pourquoi pas nous?"
Nous créatures ordinaires noyés dans la masse d'une population grandissante et toujours plus uniforme.
Chaque scène est un stimuli à notre bon vieux cerveau reptilien. Et on se souvient que nous aussi on aurait aimé plus jeune apprendre que l'on était un être hors du commun. 
Pas de doute, s'il y a quelque chose que ce film déverse dans notre inconscient c'est du rêve

Sinon? Et si on y allait juste pour voir Nicolas Cage avec des cheveux longs?




Pour finir la Bande - Annonce



Ou alors on pourrait aussi terminer sur le poème de Goethe traduit par Gerard de Nerval

Le vieux maître est enfin sorti, et je prétends que ses génies fassent aussi ma volonté. J’ai bien remarqué les signes et les paroles qu’il emploie, et j’aurai bien la hardiesse de faire comme lui des miracles.

« Allons ! allons ! vite à l’ouvrage : que l’eau coule dans ce bassin, et qu’on me l’emplisse jusqu’aux bords !

« Approche donc, vieux balai : prends-moi ces haillons ; depuis longtemps, tu es fait au service, et tu te soumettras aisément à devenir mon valet. Tiens-toi debout sur deux jambes, lève la tête, et va vite, va donc ! me chercher de l’eau dans ce vase.

« Allons ! allons ! vite à l’ouvrage : que l’eau coule dans ce bassin, et qu’on me l’emplisse jusqu’aux bords ! »
Tiens ! le voilà qui court au rivage !… Vraiment, il est au bord de l’eau !… Et puis il revient accomplir mon ordre avec la vitesse de l’éclair !… Une seconde fois ! Comme le bassin se remplit ! comme les vases vont et viennent bien sans répandre !

« Attends donc ! attends donc ! ta tâche est accomplie ! » Hélas ! mon Dieu ! mon Dieu !… j’ai oublié les paroles magiques !
Ah ! ce mot, il était à la fin, je crois ; mais quel était-il ? Le voilà qui revient de nouveau ! « Cesseras-tu, vieux balai ?… » Toujours de nouvelle eau qu’il apporte plus vite encore !… Hélas ! quelle inondation me menace !
Non, je ne puis plus y tenir… Il faut que je l’arrête… Ah ! l’effroi me gagne !… Mais quel geste, quel regard me faut-il employer ?

« Envoyé de l’enfer, veux-tu donc noyer toute la maison ? Ne vois-tu pas que l’eau se répand partout à grands flots ? » Un imbécile de balai qui ne comprend rien ! « Mais, bâton que tu es, demeure donc en repos !

« Tu ne veux pas t’arrêter, à la fin !… Je vais, pour t’apprendre, saisir une hache, et te fendre en deux ! »
Voyez-vous qu’il y revient encore ! « Comme je vais me jeter sur toi, et te faire tenir tranquille !… » Oh ! oh ! ce vieux bâton se fend en craquant !… C’est vraiment bien fait : le voici en deux, et, maintenant, je puis espérer qu’il me laissera tranquille.
Mon Dieu ! mon Dieu ! les deux morceaux se transforment en valets droits et agiles !… Au secours, puissance divine !
Comme ils courent ! Salle, escaliers, tout est submergé ! Quelle inondation !… Ô mon seigneur et maître, venez donc à mon aide !… Ah ! le voilà qui vient !

« Maître, sauvez-moi du danger : j’ai osé évoquer vos esprits, et je ne puis plus les retenir.
— Balai ! balai ! à ton coin ! et vous, esprits, n’obéissez désormais qu’au maître habile, qui vous fait servir à ses vastes desseins. »

mardi 10 août 2010

[Lecture] Mathilde [BD]


A bientôt 25 ans, caissière dans un supermarché pour gagner de quoi manger et payer son loyer, Mathilde s’interroge sur son avenir et sur ces études qui auraient dû lui permettre d’avoir une bonne place. Elle cherche aussi à concrétiser son rêve : devenir écrivain, mais voilà déjà un moment qu’elle planche sans succès sur son manuscrit. Et puis ses amours avec Julien, graphiste en devenir, qu’elle connaît depuis le lycée, ne sont pas au beau fixe. Surtout depuis qu’il passe presque tout son temps avec son équipe et Judith, cette amie pour laquelle il a déjà eu un faible. Tout semble vouloir lui échapper des mains. Pourtant, la solution est peut-être là, toute proche, incarnée par ce client un peu bizarre rencontré à la caisse…
 
Je lis très très rarement des BD et pour cause, je reste chaque fois sur ma faim. C'est un format qui ne me convient pas. Mais après lu l'avis de Lianna sur le sujeT. Je n'ai pas résisté. J'aurais peut-être dû.
En effet, je trouve le dessin trop simpliste et l'histoire peu consistante.
Je me disais que le thème de l'aspirante écrivaine ne pouvait que me séduire. Erreur, une fille qui passe son temps à se retrouver par mégarde face à son patron à poil et dont la vie amoureuse part à vau-l'eau, jusque là rien de fascinant, d'autant plus que sa vie à proprement parler d'aspirante écrivaine n'est que briefvement mise en avant dans ces deux premiers tomes.
Je lirais probablement les tomes 3 et 4 une fois sortis mais je reste néanmoins déçue par cette BD qui s'annoncait pourtant prometteuse.

dimanche 8 août 2010

[Cinema] Films d'Aout Part I

Vu le nombre de films que je vais voir actuellement, je ne vais pas faire un billet pour chacun d'eux, donc voici un premier medley d'avis.

#Le dernier maitre de l'air


Synopsis : 
Air, Eau, Terre, Feu : l'équilibre du monde bascule par une guerre sauvage engagée depuis un siècle déjà par la Nation du Feu contre les trois autres nations. Mettant au défi son courage et son aptitude au combat, Aang découvre qu’il est le nouvel Avatar, seul être capable de maîtriser les quatre éléments. Il s’allie à Katara, un Maître de l’Eau, et à son frère aîné Sokka, afin de stopper la Nation du Feu avant qu'il ne soit trop tard...



Mon avis:
J'ai fait l'énorme erreur d'aller le voir, le jour de sa sortie, un mercredi donc, dans une salle pleine de mioches survoltés. Autant dire, pas dans les meilleures conditions pour apprécier un film qui n'a pas grand chose d'appréciable par ailleurs.


Pourquoi j'ai été le voir? parce que j'ai un horrible coté midinette et que Jackson Rathbone est un peu mon crush du moment.


Alors oui, juste pour le voir en grand longtemps sur un écran, j'ai supporté 1h30 de film.
Déjà je suis déçu, je croyais que c'était un one-shot et même pas, en fait, il ya a plusieurs loarties. Pas sur que j'aille voir la suite. Les combats d'art martiaux? Même si je n'apprécie que rarement, je suis reste généralement admirative du spectacle, c'est tout de même impressionnant; Mais ici quoi? Ca ressemble tpout au plus à de la danse contemporaine mal exécutée. Oui je suis déçue par ce point là.


Et puis il y a quelque chose qui m'a frappé, oui vraiment mis une claque. Au bout d'un moment, lorsque nos valeureux héros partent pour la cité du Pole Nord, il vogue sur une espèce de coque de noix, et passe de grandes falaises, puis des portes puis il y a l'attaque de la cité. OMG! Je me suis cru dans le seigneur des anneaux lors de l'assaut de Minas Tirith. Oui, je suis choquée, la ressemblance est frappante, jusqu'au plan de la cité, la manière d'entrer, les boules de feu tout ça. J'ai presque envie de crier au plagiat. (bon après c'est aussi la partie du film la mieux réussie).
Visiblement je suis tombée sans le savoir sur un divertissement pour enfants entre 6 et 10 ans, et pour eux ce doit être un bon film, mais je n'ai pas accroché.

Dernière chose. Quelqu'un peut-il expliquer au réalisateur qu'un film en 3D ne se filme pas avec une caméra 2D?


#Night and Day



Synopsis:
Lorsque June rencontre Roy, elle croit que le destin lui sourit enfin et qu’elle a trouvé l’homme de ses rêves. Pourtant, très vite, elle le suspecte d’être un espion et le cauchemar commence.
Elle se retrouve traquée avec lui dans une coursepoursuite à travers la planète qui ne leur laisse aucun répit. Leur vie ne tient qu’à un fil et le danger est partout. Pour avoir une chance de s’en sortir, June et Roy doivent se faire confiance au point de se confier leurs vies. Mais est-ce bien raisonnable ?

Mon Avis:
Pour une fois, je n'ai pas été déçue. Pas parce que c'est un film génial, mais parce que je me suis marrée tout le long du film. Tom Cruise joue au James Bond rebelle et Cameron la poupée blonde toujours embarquée dans les pires galères. Ajoutez à celà des casces, des motos et des voitures qui explosent, voles, quelques méchants qui passent leur temps à tirer sur nos deux héros, un agent secret ripou, mixez le tout et servez frais avec une petite ombrelle.
Je rigole certes mais un film d'action plein de clichés, un bon gros blockbuster en somme, ben ça fait du bien. pas question de se prendre la tête, on se laisse porter et on apprécie le bon divertissement qui vous fait oublier la canicule et/ou le fait de ne pas être en vacances :)



Au final, oui sans être exceptionnel, c'est à voir pour passer du bon temps.
Le petit plus? Cameron diaz qui ne cache pas ses pattes d'oie. Enfin perso j'ai trouvé ça très chou.


#Comme chiens et chats 2



Synopsis:
Chiens et chats s'entendent depuis toujours… comme chiens et chats. Nous étions habitués à les voir se disputer, s'invectiver, se donner des coups de battes et des coups de griffes, mais voici qu'une féline en folie a choisi d'aller plus loin – beaucoup plus loin. Kitty Galore, ancienne espionne de l'agence M. I. A. O. U., a décidé d'agir pour son propre compte. Dans 48 heures, si son plan diabolique aboutit, la race canine ne sera plus qu'un souvenir, et tous les félins du monde, seront à ses pieds. Face à cette terrifiante menace, chats et chiens sont obligés de s'unir pour la première fois s'ils veulent sauver la planète et l'espèce humaine d'une CATastrophe sans précédent. Accrochez-vous, ça va secouer…


Mon avis:
Chat alors :) Je suis sous le charme des chats et des chiens parlant. Oui, je suis une amie des animaux plus que des humains. Non je n'ai pas vu le 1; Et Oui, je suis fan des films débiles avec des animaux parlant l'humain (le diable me parle parfois vous l'ignoriez?)
Bref plus haut, je parlais de james Bond, et là c'est un peu pareil, le générique est juste une version animale de GoldenEye où Pierce Brosnan se trouve remplacer par un superbe berger allemand. Bref, c'est un film assez bien réalisé avec une vraie méchante complètement psychotique et pleins de références à d'autres films.

Pour finir, un mega coup de coeur pour la série d'affiches du film (je veux Channibal Lecter)