Quatrième de Couverture:
Somme de toutes les douleurs, de tous les héroïsmes minuscules, de tous les compromis d'humanité : la guerre. On ne trouvera ici ni bataille ni lutte glorieuse. Pas de symphonie patriotique, mais bien plutôt le grand bruissement du sang versé, la musique des abandonnés. Encre et sang mêlés, ces nouvelles puisées dans la poudre à canon, dans le cœur des écharpés, sont la guerre, toutes les guerres - et toutes les cicatrices. Mais aucune des silhouettes esquissées ne se départ jamais de sa gouaille, de son ironie, si désespérée soit-elle.
Mon avis:
Des banlieux à l'Algérie en passant par les lignes de fronts et les confins de l'URSS, Jean Vautrin dans son recueil nous embraque littéralement dans une série de voyages à travers les méandres de diverses personnalités. Du jeune paumé prenant une quincagénaire pour maitresse à ce vétéran du viet-nam réduit à la bestialité en violant sa propre fille, du poids de la rumeur en amérique au poids du dueil national dans une Prague des années 1980. Il y a aussi tous ses jeunes soldats sur le front et ce vieil colonel SA à la retraite.
Les derniers éclats de guerres sans fin, de souvenirs piquants. C'est une série de photographie tout en verbes dans lesquelles on plonge avec délectation.
J'ai beaucoup apprécié ce petit recueil même si parfois le rythme de certaines nouvelles est trop lent à mon gout. Ma préférence va à "La vérité Anna Dvorjak?" et sa description brumeuse de Prague.
Tout cela me donne envie de relire "Un grand pas vers le bon Dieu"
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